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16 janvier 2023: les Congolais se souviennent du “soldat du peuple” qui a refusé de trahir le Congo


16 janvier 2001, 16 janvier 2023, 22 ans jour pour jour que Laurent Désiré Kabila, troisième président de la RDC, se faisait battre dans son bureau du palais de marbre, situé dans la commune de Ngaliema à Kinshasa.

Ce jour-là, le suspense avait envahi le chef des Congolais d’apprendre la mort de M’zee qu’ils aimaient bien pour les avoir libérés de la dictature du maréchal Mobutu, 32 ans durant.

La nouvelle est répandue comme une traînée de poudre, mais elle sera vite démentie par la presse officielle qui évoque des ennuis de santé, ce, pour éviter la psychose.

Le même jour, après avoir essuyé deux balles, Laurent Désiré Kabila est évacué d’urgence à Harare, capitale du Zimbabwe.

Le 18 janvier à 10 heures, soit deux jours après son évacuation à Harare, c’est le coup de tonnerre : Laurent Désiré Kabila est mort.

C’est le deuil à Kinshasa et à travers tout le pays. Une chanson, restée d’ailleurs historique, sera composée et enregistrée par des artistes d’alors, reprenant l’abnégation et le combat de M’zee pour la souveraineté de la RDC.

Des funérailles digne de son nom seront organisées à Kinshasa le 20 janvier, en la présence des président du Zimbabwe et de l’Angola au palais du peuple. Le tombeur de Mobutu sera inhumé au mausolée qui porte son nom devant le palais de la nation.

On retient de ce héros national le combat pour le nationalisme et la cohésion nationale. On se souvient également de sa phrase restée fétiche : « Ne jamais trahir le Congo ». Il a mis fin au règne sans partage et à la gestion de main de fer du dictateur, le maréchal Mobutu.

Celui que les Congolais appelaient affectueusement « M’zee», sera remplacé, par arrangement politique, par son fils biologique, Joseph Kabila Kabange, qui va l’élever héros national, après Patrice Emery Lumumba par le feu président Mobutu.

Samyr LUKOMBO



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