Un militaire garde du corps d’un officier de la deuxième zone de défense des FARDC, a ouvert le feu sur un jeune homme judoka, ce, après la défaite, à l’Institut Supérieur Pédagogique, du fils de cet officier dans un combat de judo, lundi premier mai 2023, dans la ville de Lubumbashi (Haut-Katanga).
D’après un officier de la police qui s’est confié à 77SUR7.CD, le jeune homme victime de la balle, n’est même pas le tombeur de l’enfant du capitaine FARDC.
«Il y a un certain capitaine Assani de la deuxième zone de défense dont le fils jouait dans cette compétition de Judo, son fils a été battu. Alors, c’est son garde du corps qui a tiré sur un autre athlète qui ne jouait pas avec le fils du capitaine. Et l’athlète est décédé», a-t-il déclaré au téléphone de 7SUR7.CD.
Après le meurtre, ce garde du corps et son protégé ont filé à l’anglaise, cependant la PNC a mis la main sur son fils en vue de poursuivre les enquêtes pour arrêter le donneur d’ordre.
«Le capitaine et son garde du corps ont pris le large. La police a arrêté d’abord le fils, le sportif là, l’athlète et il va nous aider à faire avancer les enquêtes et peut nous renseigner où se trouve son père», a conclu le major Charles Bin Lwamba.
Par ailleurs, la PNC dit regretter le fait que la ligue provincial du judo puisse organiser cette compétition sans recourir à elle pour assurer la sécurité.
Samyr LUKOMBO
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