Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres a dans un communiqué de presse rendu public lundi 06 mars, félicité l’initiative récente du Président de l’Angola, João Lourenço, qui a abouti à l’annonce du respect à partir de ce mardi 07 mars, d’un cessez-le-feu par le M23.
Selon ce document, ce nouveau cessez-le-feu est relatif aux différentes décisions prises lors du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine tenue le 17 février dernier à Addis-Abeba, en Éthiopie.
De ce fait, António Guterres a exhorté le M23 à respecter le cessez-le-feu afin de créer les conditions nécessaires à son retrait total et effectif de toutes les zones occupées à l’Est de la République démocratique du Congo, conformément aux décisions du mini-Sommet de Luanda tenu le 23 novembre de l’année dernière.
« Le Secrétaire général condamne toute violence contre les civils et renouvelle son appel à tous les groupes armés congolais et étrangers à déposer les armes et à désarmer sans condition », peut-on lire dans ce document consulté par POLITICO.CD.
Tout en appelant tous les acteurs à s’abstenir de tout discours de haine et d’incitation à la violence, le numéro un des Nations unies a demandé instamment à toutes les parties au conflit d’assurer un accès humanitaire immédiat et sans entrave à la population touchée et de garantir la protection des civils et le respect du droit international humanitaire.
« Le Secrétaire général réaffirme le soutien continu des Nations Unies aux processus de Luanda et de Nairobi, par l’intermédiaire de sa Représentante spéciale en République démocratique du Congo et de son Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, et sa volonté d’intensifier les efforts pour instaurer la paix et la sécurité à l’est de la République démocratique du Congo », a renchéri la même source.
Sur terrain, à en croire les informations relayées par la radio onusienne, le M23 appuyé par l’armée rwandaise a multiplié, depuis dimanche dernier, des attaques contre les positions de l’armée congolaise dans les territoires de Masisi et Rutshuru, et à l’issue de ces combats, « les éléments du M23 ont occupé de nouvelles entités ».
Jusqu’au matin de ce mardi, le tandem M23-RDF « continue de maintenir sous occupation » l’agglomération de Kibirizi, mais également d’autres villages environnants.
Selon plusieurs sources locales, c’était autour de 13 heures, que ces villages dont principalement Kabirizi sont tombés sous occupation du M23, ce qui a provoqué l’exode de la population de la région vers Kanyabayonga.
Monge Junior Diama
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