Le Réseau Contre le Terrorisme en RDC (RCT) qui réunit une centaine d’ONGs congolaises et plateformes de la société civile salue la publication du « Rapport à mi-parcours du Groupe d’experts des Nations-Unies sur la République Démocratique du Congo » contenant des éléments constitutifs des « preuves irréfutables » des crimes graves commis à l’Est du pays par le M23, avec le soutien des militaires du Rwanda (RDF).
Le RCT déplore le fait que l’Union Européenne a eu à accorder 20 millions d’euros aux forces armées rwandaises (RDF) en date du 1er décembre 2022; et que Paul Kagame avait déjà menacé d’attaquer la RDC, lors de son discours du 22 février 2022, devant le parlement de son pays et l’a réitéré au sommet du Commonwealth, du 23 juin.
Dans un communiqué parvenu à POLITICO.CD ce mercredi 4 janvier 2023, le Réseau RCT exige des sanctions contre le Rwanda et demande à la Cour Pénale Internationale (CPI) d’amorcer une enquête aux fins des poursuites de plus hauts responsables desdits crimes.
Il urge le Gouvernement congolais, la Société Civile et tous les partis politiques de la RDC à maintenir les pressions sur la Communauté internationale, en général, et la CPI, en particulier, pour qu’elles s’engagent dans des actions devant mettre fin à l’impunité « que jouissent les auteurs des crimes graves commis à l’Est de la RDC. Ainsi, la Communauté internationale éviterait d’ignorer les crimes répertoriés dans le récent rapport des experts des Nations Unies, comme ce fut le cas du Rapport du Projet Mapping concernant les violations les plus graves des droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire commises, entre mars 1993 et juin 2003, sur le territoire de la RDC ».
Le réseau appelle également le Conseil de sécurité des Nations à sanctionner Kigali et Kampala pour avoir violé l’embargo sur les armes.
Christian Okende
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