avril 19, 2024
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Politics

Arrangement aux élections de 2018: « revenir sur cette question, serait un non-sens et une injure à la démocratie » (Christophe Mboso)


Les députés nationaux ont repris le chemin de l’hémicycle mercredi 15 mars. C’est une rentrée parlementaire essentiellement politique au vu du contexte actuel.

Dans son allocution d’ouverture, le président de l’assemblée nationale, Christophe Mboso a brossé succinctement les questions relatives à la situation sécuritaire du pays, le social de la population, les élections et bien d’autres sujets.

En ce qui concerne particulièrement le processus électoral, Christophe Mboso a de prime abord, rappelé que les dispositions des articles 70, 103 et 105 de la Constitution instituent un cycle électoral de cinq ans pour l’élection présidentielle, les élections législatives, sénatoriales et provinciales. En application de ces dispositions, il est prévu l’organisation des élections générales en date du 20 décembre 2023 suivant le calendrier publié par la CENI.

« Cette détermination de voir s’organiser dans notre pays des élections inclusives, transparentes, crédibles et apaisées me pousse à inviter chacun d’entre nous à s’y préparer et à y prendre part effectivement conformément au dit calendrier », a dit le président de l’Assemblée nationale.

Dans cette optique, l’assemblée nationale a encouragé la CENI de prendre toutes les mesures nécessaires pour atteindre cet objectif.

« Cependant, la sincérité des scrutins exige aussi que chacun des compétiteurs dispose des témoins, et que des observateurs nationaux et internationaux s’impliquent en vue de s’assurer du bon déroulement du processus électoral », a fait savoir Christophe Mboso qui a salué la mobilisation de la population pour une participation massive aux opérations d’actualisation du fichier électoral.

Alors que selon le calendrier publié par la CENI, le Parlement va examiner et adopter à l’issue des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours, la loi portant répartition des sièges, circonscription par circonscription électorale, pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales, Christophe Mboso a dans son discours, demandé au gouvernement de poursuivre la mise à la disposition de la CENI des ressources financières prévues dans la Loi des finances afin de lui permettre de faire aboutir le processus en cours.

Dans ce même objectif a-t-il ajouté, toute assistance technique, logistique ou financière de la communauté internationale est la bienvenue.

Cependant, tout en saluant le travail déjà abattu, l’assemblée nationale a appelé la CENI à être à l’écoute des préoccupations exprimées au sujet de contraintes techniques liées aux opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs.

Revenant sur la question d’un arrangement politique entre le Président Félix Tshisekedi et son devancier lors des élections de 2018 telle que soutenue par Corneille Nangaa, ancien président de la CENI au cours de ses récentes sorties médiatiques, Mboso a précisé que le processus a incontestablement connu un gagnant.

« Les institutions ont été installées et la RDC a un Président de la République, Chef de l’État, en la personne de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Magistrat et Commandant Suprême des Forces armées et de la Police nationale congolaise », a-t-il argué.

Christophe Mboso a dans ce sens, martelé que, revenir actuellement sur cette question, serait « un non-sens et une injure » à la démocratie et au peuple congolais. « Pareille attitude masque bien leur volonté de s’abstenir de prendre part aux prochaines élections », a-t-il conclu.

Carmel NDEO



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