Le chef de bureau intérimaire de la MONUSCO à Beni a rencontré, jeudi 12 janvier, le maire de la ville pour discuter notamment de la coopération entre la Mission onusienne, les autorités locales et la population.
L’année dernière, la MONUSCO a été confrontée à de violentes manifestations de la population qui ont perturbé son travail dans cette zone.
« Nous sommes obligés de travailler ensemble », a déclaré le maire de la ville de Beni, le commissaire supérieur principal Narcisse Muteba Kashale.
Il estime que dans un avenir proche, les autorités du pays vont prendre des mesures pour permettre à nouveau à la mission onusienne de travailler dans de bonnes conditions, conformément à son mandat.
« Notre collaboration avec la MONUSCO a toujours été parfaite. Jusqu’à ce jour, nous continuions à travailler avec la MONUSCO. Et bientôt, je crois que nous serons fixés. Nous aurons des réponses venant de notre hiérarchie. Il y a des autorités qui se sont attelées sur cette question. Bientôt, il y aura de nouvelles mesures », a rassuré le maire Narcisse Muteba.
Le chef de bureau intérimaire de la MONUSCO, Abdouramane Ganda espère que la confiance sera restaurée entre la population et la mission pour lui faciliter l’accomplissement de son mandat, celle de la protection des civils.
« Nous espérons et nous n’avons pas de doute que la collaboration qui est très bonne continue avec eux. Mais aussi, en toute honnêteté, nous espérons qu’au niveau de la population que les opinions évoluent pour que nous puissions continuer à travailler main dans la main avec la population pour améliorer les conditions de sécurité et de stabilisation », a déclaré Abdouramane Ganda.
En juillet et novembre derniers, des manifestations anti-MONUSCO ont éclaté dans plusieurs villes de l’Est du pays notamment Beni, contraignant la mission onusienne à réduire quelque peu ses activités de terrain.
La MONUSCO déploie une importante activité de terrain à Beni pour assurer la protection des civils.
