avril 25, 2024
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Bleues, déchirement autour des putschistes


La victoire des frondeuses face à une Corinne Diacre écartée jeudi de son poste de sélectionneuse de l’équipe de France ne satisfait pas tout le monde.

Le petit monde de l’équipe de France féminine de football a tremblé le 24 février dernier au moment où Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto ont publiquement dit qu’elles ne porteraient plus le maillot tricolore tant que de sérieux changements n’interviendraient pas dans l’encadrement. Sans la mentionner, les trois putschistes officielles visaient Corinne Diacre qui a de fait été placée sur la sellette. La FFF s’étant saisie du dossier, un groupe de travail a été chargé de trancher. C’est ce qu’il a fait ce jeudi en indiquant la mise à l’écart de la sélectionneuse. Une manière de faire générale qui en laisse plus d’un dubitatif.

Pour Loïc Tanzi, la façon dont Corinne Diacre a été écartée n’est pas une gloire pour les frondeuses. Le journaliste de L’Équipe a d’abord incriminé la FFF. « Pour moi, ils ont été trop faibles depuis le début. Ils auraient dû comprendre très tôt qu’il y avait un problème avec Corinne Diacre et qu’ils auraient dû la faire partir. Ils ont attendu que la situation soit…. Ce n’était plus possible aujourd’hui. » Et d’embrayer sur l’action de Wendie Renard et consorts. « On ne peut pas cautionner ce qu’ont fait les joueuses. Quoi qu’il arrive, ce sont quand même des joueuses de l’équipe de France qui décident de dire ‘on quitte l’équipe de France, on lâche le navire juste avant le début d’une Coupe du monde parce qu’on ne s’entend pas avec la sélectionneuse’. »

« Il y a d’autres moyens »

Des raisons qui ne justifie donc pas, celui-lui, une telle action. Face à lui, l’ancien portier du PSG, Jérôme Alonzo, a toutefois apporté un avis contraire. « Tu ne trouves pas que la ficelle est un peu grosse pour être réelle, finalement ? […] Est-ce qu’on peut leur donner ce crédit-là, quand même, d ‘avoir dit ‘moi je mets ma carrière en danger pour faire passer un signal d’alarme’ ?« . D’accord sur le fond, son interlocuteur a néanmoins insister sur sa position.  « Il y a d’autres moyens. Des interviews, des relais en allant dans les médias, prendre rendez-vous avec le président de la Fédération. Tu peux être plus direct. Tu es Wendie Renard, tu peux aller faire une interview en disant ‘voilà, je ne veux plus que Corinne Diacre soit la sélectionneuse’. » Les avis restent donc très partagés et assez tranchés sur ce qu’il vient de se passer chez les Bleues.



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