Dans un communiqué parvenu à POLITICO.CD, l’armée dénonce les attaques « continues » des positions civiles par des terroristes du M23, soutenus par l’armée rwandaise, dans la province du Nord-Kivu où ils ont pilonné, samedi, au mortier 120mm, la cité de Saké, à 27 kilomètres de Goma.
Ces bombardements ont tué 4 civils et six autres blessés.
« Les Forces Armées de la RDC dénoncent avec vigueur la poursuite des attaques continues de l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 sur les positions civiles au Nord-Kivu. Le dernier cas en date a eu lieu samedi le 11 mars 2023 dans la cité de SAKE. En effet, ces terroristes ont pilonné au mortier 120mm l’agglomération de SAKE. Le bilan encore provisoire fait état de quatre civils tués et six autres blessés », lit-on dans le communiqué signé par le Colonel Ndjike Kaiko, porte-parole des opérations militaires au Nord-Kivu.
Pour lui, « l’attitude belliqueuse et barbare de l’armée rwandaise constitue non seulement la violation manifeste et intentionnelle du Droit International Humanitaire, mais aussi un affront vis-à-vis de la Communauté Internationale, l’Union Africaine et les Organisations sous régionales ».
Dans la même option, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo disent se réserver le droit de tout mettre en œuvre pour protéger la population Congolaise et de défendre l’intégrité du territoire national.
Alors que le M23 annonce son retrait dans plusieurs localités, l’armée et des sources civiles nient ces informations. Sur terrain, les terroristes continuent d’attaquer non seulement les positions de l’armée mais aussi les civils. Les M23 et ses supplétifs Rwandais sont accusés d’avoir violent les accords visant un cessez-le-feu effectif.
Serge SINDANI
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