Le ministre des droits humains, Albert Fabrice Puela, a appelé les victimes d’actes de torture, à bien vouloir les dénoncer devant les instances judiciaires afin que ceux-ci soient proscrits.
Il l’a dit, lundi 26 juin 2023, à l’occasion de la journée internationale des soutiens aux victimes de torture, à l’hôtel Memling à Kinshasa.
À en croire maître Albert Fabrice Puela, l’infraction de tortue est une infraction imprescriptible.
« Le respect de droit est et reste un idéal. La République Démocratique du Congo a ratifié la déclaration universelle des droits de l’homme et plusieurs autres actes internationaux que nous avons cité, la constitution interdit également la torture et tout autre acte cruel, humain et dégradant, la réduction des personnes à l’esclavage et consorts. L’infraction de torture est une infraction imprescriptible. Il est important qu’on le sache», a déclaré le ministre des droits humains, avant de marteler que :
« Les policiers qui se permettent de torturer des pauvres citoyens qui pourtant sont présumés être des innocents, il est important qu’ils sachent que la torture est sévèrement punie, et, en ce jour où nous le rappelons, il est bon que, quiconque aurait appris ou serait même victime d’un acte de torture qu’il puisse le dénoncer devant les instances judiciaires pour que nous puissions justement proscrire cette pratique qu’est la torture».
L’occasion faisant le larron, Albert Fabrice Puela a appelé tous ceux qui ont une certaine autorité a ne pas en abuser.
« Nous appellons tous ceux qui ont un certain pouvoir, une certaine parcelle d’autorité à ne pas en abuser. Quiconque détient, nous l’avons suivi les agents publics de l’État qui se permettent de torturer directement ou indirectement, seront poursuivis pour ces actes de torture. Nous avons énuméré certains cas et nous saluons la clairvoyance et la diligence de la justice militaire qui ne tarit pas de célérité pour réprimer et mettre hors d’état de nuire les officiers militaires qui s’illustrent dans ces actes de torture », a-t-il interpellé.
Tout en appelant l’assistance à vulgariser les différents textes internationaux et nationaux contre la torture, le ministre des droits humains a salué les grands efforts consentis par le président de la République pour améliorer la situation des droits de l’homme en RDC.
« le mandant est à son terme c’est vrai, mais nous pouvons nous réjouir parce qu’on a pas enregistré, pendant ces quatre dernières années, des cas comme celui de Floribert Chebeya, comme celui d’Armand Tungulu, comme celui de Kapangala ou de Mukendi, on a pas enregistré des cas comme de Yumbi, on a pas enregistré de Kamwena Nsapu ou de Bundu Dia Kongo…», s’est réjoui Me Albert Fabrice Puela.
Devant la presse, le ministre des droits humains a annoncer le début des consultations nationales pour connaître ce que les gens savent sur les atrocités que le pays a connues à l’intérieur du pays et à Kinshasa. Des experts du ministre des droits humains passeront de porte à porte pour demander aux familles le genre de justice et de réparation qu’elles souhaitent voir sur les cas torture.
Samyr LUKOMBO
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