Un événement tragique a bouleversé la paisible communauté d’Akoupé-Zeudji en Côte d’Ivoire. Un garçon de 10 ans a été victime de sévices atroces de la part de son propre père et de sa belle-mère. Accusé d’avoir volé une somme dérisoire, l’enfant a été soumis à des actes de torture inimaginables, notamment des brûlures.
Cruauté à l’état pur : un enfant torturé par ses parents pour un vol présumé d’argent en Côte d’Ivoire
Les faits se sont déroulés dans un contexte de précarité où chaque franc compte. Accusé d’avoir volé un billet de 10 000 FCFA dans une boutique du quartier, Daniel a subi des sévices inimaginables. En effet, sous pression des adultes, l’enfant a finalement avoué avoir pris les sous pour assouvir sa faim. Toute chose qui a mis son père et sa belle-mère en colère.
Pour donner une correction au petit, en plus de le rouer de coups, les parents ont brûlé les paumes de l’enfant avec une bouteille de gaz. Après cet acte, le garçon a été enfermé et laissé à l’agonie. Les voisins, alertés par ses cris, ont découvert l’horreur et ont immédiatement alerté les autorités. Le père de Daniel et sa compagne ont aussitôt été interpellés par la gendarmerie, puis placés sous mandat de dépôt en attendant le sort qui leur sera réservé. Le garçon, quant à lui, a été conduit à l’hôpital où il bénéficie actuellement d’une prise en charge.
Ce drame met en lumière un fléau trop souvent caché : la violence envers les enfants. En Côte d’Ivoire comme dans de nombreux pays, les enfants sont les premières victimes de la violence domestique. Les raisons de ces actes sont complexes et multiples : pauvreté, désespoir, manque d’éducation, normes sociales…
Dans le cas de Daniel, l’enfant victime, les conséquences psychologiques seront certainement durables. Les séquelles physiques, bien que graves, pourront être soignées. Mais les blessures intérieures mettront du temps à cicatriser. Il est urgent de renforcer les dispositifs de protection de l’enfance en Côte d’Ivoire, de sensibiliser les populations aux dangers de la violence et de soutenir les victimes. Chaque enfant a droit à un environnement sûr et protecteur.