Alors que l’avenir de Didier Deschamps reste incertain à la tête des Bleus, Daniel Riolo a pointé du doigt son implication dans les heures sombres du football français, au premier rangs desquelles Knysna.
Quatre ans après avoir mené les Bleus sur le toit du monde, Didier Deschamps a bien failli récidiver. Malgré les nombreuses absences, l’équipe de France a en effet disputé une nouvelle finale de Coupe du monde au Qatar, ne s’inclinant qu’aux tirs au but face à l’Argentine. Le sélectionneur tricolore n’en a pas moins déclenché une nouvelle polémique en actant le forfait de Karim Benzema après une légère blessure à la cuisse à trois jours de l’entrée en lice des Bleus face à l’Australie. Tout sauf une surprise pour Daniel Riolo.
« La fin justifie les moyens pourrait être sa devise. L’homme n’est pas important Ce qui est important, c’est lui et les résultats. Les hommes ne sont que des accessoires pour lui. Sa vie l’a toujours montré, que ce soit à Marseille sur le Phocéa ou à la Juventus, quand il y a eu des affaires », a-t-il ainsi confié au micro de RMC, ajoutant: « Toutes les histoires belles mais également lourdes du football français, il est dedans. »
Le destin des Bleus ne lui importe pas
Et l’ancien milieu de terrain de pointer du doigt son rôle dans la grève du bus lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud. « Knysna, il était au courant avant, il n’a rien dit, a-t-il lancé. Le destin des Bleus ne lui importe pas tant que lui n’est pas dedans et qu’il n’est pas liè à cette histoire. » Le natif de Bayonne avait lui-même évoqué ce sujet peu avant le Mondial qatari. « Je savais que quelque chose se préparait. Mais pas dans les détails et je ne pensais pas que cela aurait cette ampleur. Je me souviens m’être permis de lancer l’alerte quand même en disant à certains : ‘Faites attention à ce que vous faites’ », avait-il expliqué dans les colonnes de L’Equipe, ajoutant : « Après, quand tu vis en vase clos, tu n’as pas conscience de l’impact que ça peut avoir. Sur le moment, tu peux penser que c’est une bonne chose, la solidarité, et tout, mais tu as une telle responsabilité. »
Et Daniel Riolo de poursuivre dans la même veine. « S’il y a concordance entre l’histoire des Bleus et lui, alors il cherchera le bien des Bleus mais sinon, il s’en fout, a-t-il encore asséné. Si demain, Zidane devait prendre l’équipe de France, il s’en foutrait complètement de savoir si les Bleus gagnent ou ne gagnent pas. »
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