avril 19, 2024
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Diacre sacrifiée, lourde charge contre Aulas


Corinne Diacre évincée, le rôle de Jean-Michel Aulas dans les évènements qui ont eu lieu récemment autour de l’équipe de France est sujet à de fortes polémiques.

De suspense, il n’y avait point, et la décision de la Fédération française de football d’écarter Corinne Diacre de son poste de sélectionneuse des Bleus ce jeudi n’a surpris personne. Pour aboutir à cette décision, la FFF avait créé une commission pour analyser le dossier. Au sein de ce groupe figurait Jean-Michel Aulas. Un homme dont le rôle dans les derniers évènements qui ont bousculé la vie de l’équipe de France féminine de football, fait beaucoup parler.

Journaliste à RTL, Philippe Sanfourche n’a pas hésité à mettre les pieds dans le plat. Présent sur la chaîne L’Équipe jeudi soir, il a évoqué la fronde lancée notamment par la Lyonnaise Wendie Renard, tout en faisant le lien avec le président de l’Olympique Lyonnais, par ailleurs président de la Commission du football féminin de haut niveau à la FFF. « C’est un putsch organisé, qui est assez régionalisé d’ailleurs, je crois de la cité rhodanienne« , a-t-il débuté avec humour. Puis il est rapidement passé aux choses sérieuses.

« Donc ça c’est normal ? »

« La place de Jean-Michel Aulas dans ce dossier, elle est centrale et majeure. A partir du moment où l’on apprend qu’il a orchestré la prise de parole de Wendie Renard pour savoir à quel moment il fallait qu’elle s’exprime. » Et le journaliste de poursuivre son raisonnement. « C’est global. La place de Jean-Michel Aulas aujourd’hui… On est dans une période où l’on fait attention à l’égalité homme-femme… Prenons les choses de manière objective. Jean-Michel Aulas est le patron du club de foot féminin depuis la création du football féminin et tout le monde trouve ça normal que ce soit aussi lui qui se positionne comme le potentiel futur président de la Ligue féminine. Donc ça c’est normal ? C’est parfaitement normal ? »

Constat implacable

Pour Philippe Sanfourche, Jean-Michel Aulas était « au premier rang pour savoir qu’il y avait cette séquence qui allait arriver et que le sort de Noël Le Graët était inéluctable et il a profité de cette séquence pour faire monter en puissance la fronde et orchestrer (le putsch) avec ses joueuses. Maintenant, le constat est implacable, évidemment qu’il y avait une situation de blocage qui fait qu’aujourd’hui pour Corinne Diacre, il n’y avait plus d’avenir, mais la manière dont c’est fait, ce n’est absolument pas digne d’une Fédération où tous les organes doivent travailler de concert et avec les accords de tout le monde. Ce n’est pas possible de faire comme ça. »



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