mars 28, 2024
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Diacre, un « non » qui sent la poudre


Corinne Diacre aurait émis le souhait de rester en poste malgré la tempête. La sélectionneuse de l’équipe de France est prête à se battre pour diriger les Bleues lors du Mondial 2023.

Qui des putschistes ou de la sélectionneuse de l’équipe de France obtiendra gain de cause ? En attendant que le groupe de travail formé par la Fédération française de football ne tranche sur le sujet le 9 mars prochain, le statu quo reste de mise. D’un côté, Wendie Renard, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani ne joueront plus chez les Bleues tant que leurs revendications n’auront pas été satisfaites. De l’autre, Corinne Diacre ne semble pas décidée à quitter le navire dans la tempête et se voit toujours mener l’esquif tricolore à la Coupe du monde 2023. De quoi tendre la situation.

Évoquée jeudi par Canal+, cette décision de Diacre de ne pas démissionner montre bien toute la détermination de la tacticienne de quarante-huit ans. Sous contrat jusqu’en 2024, l’ancienne entraîneuse de Clermont veut absolument être sur le banc pour le prochain Mondial, le média confirmant que cette dernière « ne renoncera pas« . Un contexte qui sent donc la poudre pour la FFF. Dans six jours, Jean-Michel Aulas, Marc Keller, Laura Georges et Aline Riera livreront le fruit de leur réflexion. Reste à savoir quelle solution sera la meilleure.

Quel baril choisir ?

En cas de départ provoqué de Corinne Diacre, la Fédération devra mettre la main à la poche pour régler les indemnités de départ de la sélectionneuse. L’instance pourrait également s’exposer à un petit passage par les prud’hommes. La situation provoquerait aussi un précédent avec une prise de pouvoir des joueuses face à la FFF. En Espagne, face à la grogne des joueuses contre leur sélectionneur, la Fédération est restée ferme et n’a pas cédée. Une fois Diacre partie, il faudra lui trouver un successeur qui n’aura plus que cinq mois pour préparer les Bleues avant le Mondial.

Si en revanche la Fédération française décide de conserver Corinne Diacre (ce qui n’est pour l’heure pas la tendance), au moins jusqu’au Mondial, elle devra là aussi faire face à une situation particulière puisqu’elle admettra le fait que les Bleues devront se passer d’une bonne partie de leurs meilleures joueuses dans les mois et années à venir. Un choix qui ressemblerait à celui fait par la Fédération espagnole. Charge au groupe de travail formé par le patron intérim de la FFF, Philippe Diallo, de choisir le baril contenant le moins de poudre.



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