Depuis le début du processus électoral à Beni, les jeunes ne partagent pas la même lecture sur la question politique du pays. Cette divergence a engendré des conflits entre les jeunes qui soutiennent des camps politiques opposés idéologiquement et a provoqué l’intolérance.
Consécutivement à cette situation, l’ASBL, « Jeunes Patriotes Consolidateurs de la Paix » a réuni les jeunes leaders de Beni autour du thème : « non-violence active des jeunes pendant leur participation au processus électoral ».
A l’unanimité, les participants ont noté que cette divergence d’opinion autour des questions électorales a déchiré le statut social entre les jeunes, pour la plupart manipulés par des hommes politiques.
Ces derniers ont constaté, selon Benjamin Asimoni, coordonnateur de cette organisation, la propension des messages de haine sur les réseaux sociaux.
« Il y a aussi une intolérance politique observée entre les jeunes selon qu’ils sont des différentes obédiences politiques avec des cas concrets qui sont notifiés dans la ville notamment des cas de bagarre, les blessures qui ont été enregistrées dans certains quartiers, selon que tel candidat est supposé non grata dans tel quartier parce que c’est un quartier déjà conquis par un autre », a-t-il révélé.
A l’issue de cette rencontre, certaines recommandations ont été formulées séance tenante. Il s’agit notamment de la sensibilisation sur la tolérance politique et la sportivité politique.
« Ils ont été également sensibiliser sur cet aspect de ne pas considérer les élections comme un combat, mais plutôt comme une lutte patriotique après laquelle il y aura possiblement ceux qui vont être élus et ceux qui ne le seront pas. Si on mène une telle lutte, cela ne va pas briser les relations sociales qui existent entre les populations, les jeunes ainsi que les candidats », a stipulé Benjamin Asimoni.
Des jeunes issus des différentes familles politiques, des activistes ainsi que certains candidats et des journalistes ont pris part à cette activité. Les participants ont souhaité voir ce cadre être élargi en promettant de sensibiliser les autres sur « la non-violence active des jeunes pendant leur participation au processus électoral ».
Azarias Mokonzi
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