mars 28, 2024
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Politics

Élections 2023 : « nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel » (Martin Fayulu)


A neuf mois de la tenue des prochaines élections prévues le 20 décembre de cette année les voix continuent de s’élever pour exiger la tenue de ces scrutins dans le délai prévu par le calendrier électoral de la CENI.

Dans une communication faite ce lundi 06 mars, le président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé) et candidat à la présidentielle de 2018, Martin Fayulu Madidi a appelé le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi au respect du délai d’un mandat présidentiel fixé par la Constitution congolaise.

« Nous rappelons à Félix Tshisekedi que le mandat qu’il a usurpé, comme tout le monde l’a confirmé, prend fin le 23 janvier 2024 à minuit. Qu’il y ait élections ou pas, il doit faire ses valises et partir à cette date là. Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel », a-t-il déclaré.

L’opposition congolaise « n’accorde aucun crédit à l’idée d’un possible report des élections » et même temps, elle ne cache plus son intention de « trouver » un remplaçant à Tshisekedi, au cas où ce dernier ne respectait pas le délai constitutionnel pour l’organisation des élections à la fin de cette année.

« Faute d’organiser les élections dans le délai constitutionnel, il [Ndlr. Félix Tshisekedi] devra penser à remettre avec dignité son tablier avant le 01 janvier 2024 […] En l’espace de quatre ans, Félix Tshisekedi a peiné à convaincre les Congolais en ce qui concerne le bilan et la gestion du pays. Comme on court derrière son ombre, le roi-soleil cherche partout, en vain, à rattraper une légitimité fuyante », déclarait récemment le porte-parole et directeur de cabinet de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu.

Le processus électoral tout près d’être menacé par la persistance de la guerre

Le lundi 27 février dernier, à Genève en Suisse, le Président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi a dans son allocution à la 52e session du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, rassuré que le gouvernement et lui-même attachent « le plus grand intérêt » aux élections générales prévues en décembre prochain et accordent une attention soutenue à leur tenue en toute transparence, en toute liberté et sans exclusion basée sur des considérations politiques, tribales ou ethniques car étant une matière qui touche aux libertés fondamentales et aux droits fondamentaux des citoyens.

Néanmoins, le Président de la République a prévenu que la persistance de la guerre dans l’Est de la RDC pourrait impacter le processus électoral qui pointe à l’horizon.

« Toutefois la persistance de la guerre à l’Est de notre pays risque d’hypothéquer le processus électoral dont les opérations d’enrôlement sont déjà en cours par suite du déplacement massif des personnes des zones des combats, de l’insécurité et de l’inaccessibilité à ces zones », prévenait-il.

De ce fait, le Chef de l’État a appelé à une implication « active et impérieuse » de la communauté internationale aux côtés de la RDC pour la restauration de la paix et de l’autorité de l’État dans cette partie du territoire national.

Monge Junior Diama



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