Comme la saison passée, le parcours en C1 du PSG s’arrête au stade des huitièmes de finale. Au profit du Bayern, vainqueur 2-0 à Munich ce mercredi (3-0 au score cumulé).
L’histoire se répète, une fois encore, pour le PSG. Devancé dans sa poule continentale par le Benfica Lisbonne, et mal loti au tirage, comme sanctionné pour ses largesses, le club de la capitale a vécu la même désillusion que la saison passée, écarté de la Ligue des champions dès les huitièmes de finale. L’an dernier, alors que Manchester City avait dominé Paris en phase de groupes, le Real Madrid, futur lauréat de la compétition, s’était chargé de punir les hommes de Pochettino. Cette fois, c’est le Bayern qui a endossé le rôle du bourreau.
Le Bayern… et plus particulièrement ses éléments qui ont côtoyé de près le PSG. A l’aller il y a trois semaines au Parc des Princes, c’est Coman, comme lors de la finale de l’édition tronquée de 2020, qui avait joué un mauvais tour à son club formateur. Et ce mercredi soir à l’Allianz Arena, c’est un autre ancien de la maison, en la personne de Choupo-Moting, qui a fait trembler les filets de la cage défendue par Donnarumma, impeccablement servi alors par Goretzka (1-0, 61e).
Mbappé muselé
Quelques minutes auparavant, le même attaquant germano-camerounais, souvent raillé tandis qu’il portait la tunique parisienne, avait trouvé la faille déjà – un but que lui avait volé un Müller zélé et pris au piège du hors-jeu (52e). Le PSG de son côté pourra regretter longtemps l’offrande de Sommer vendangée par Vitinha – ou sauvée miraculeusement par De Ligt selon les points de vue (38e). Passée l’ouverture du score munichoise, seul Ramos a su donner des sueurs froides aux Bavarois, de la tête sur coup de pied arrêté et à deux reprises (64e, 82e). En toute fin de rencontre, Gnabry, à peine lancé dans la bataille, a pu porter le coup de grâce en contre (2-0, 89e). Mbappé et Messi, eux, ont traversé la partie comme des ombres. De quoi laisser d’autant plus d’amertume aux Parisiens.
