novembre 22, 2024
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Être sociable réduirait de manière significative les risques de démence


À partir de 45-50 ans, le fait d’être sociable et de participer à des activités collectives aurait un impact positif sur la santé cérébrale.

Tout au long de notre vie, nous avons le choix d’avoir une vie sociale active. Il peut s’agir de bénévolat, de s’inscrire dans une association locale ou encore de faire du sport en club. Au delà de contribuer au bien-être et l’épanouissement de chacun, le fait d’être sociable peut aussi avoir des effets bénéfiques sur notre cerveau. 

Et cela serait encore plus impactant à partir du milieu de vie. En effet, une méta-analyse récemment publiée dans le magazine Nature Aging révèle que la sociabilité impacterait le développement ou non de la démence. Et plus une personne est active socialement, plus elle protégerait son cerveau.

Diminuer de moitié le risque de souffrir de déclin cognitif en étant socialement actif

Ces résultats sont la conclusion de plusieurs recherches menées dans différents pays du globe. Les scientifiques ont analysé l’impact du « vivre ensemble » sur la santé cérébrale de patients d’âge divers. Toutefois, l’étude se focalisait en majorité sur les seniors car ce sont les plus susceptibles de développer une démence. 

Ils ont constaté que le fait d’être sociable avait de nombreux effets bénéfiques sur le mental. En plus de contribuer à améliorer la santé vasculaire et diminuer le stress, les concernés réduisaient de manière naturelle les risques de démence. Selon l’âge des patients et leur niveau d’investissement social, ils pouvaient réduire de 30 et même de 50% les risques. 

En cela, ces résultats démontrent que briser l’isolement et passer du temps avec d’autres personnes est bénéfique tant sur le plan physique que mental.

Des mesures souhaitées pour encourager le fait d’être sociable en milieu et fin de vie

L’étude a toutefois ses limites. L’une des plus importantes est le fait que les chercheurs ne renseignent pas quelles sont les activités pratiquées par les participants suivis. De plus, elle ne précise pas si les activités en maison de retraite ont été prises en compte ou si elles ne concernent que les seniors indépendants.

Dans tous les cas, les chercheurs incitent les lecteurs à rendre les seniors actifs et sociables. Parmi les propositions qu’ils mettent en avant, ils évoquent les logements avec des espaces communs, la prescription sur ordonnance d’activité sociale… Ils aimeraient également que les associations et les structures fassent la promotion du bénévolat.

Toutes ces actions ont comme point commun d’essayer d’éviter l’isolement social et d’augmenter les risques de démence. En France, l’isolement concernerait près d’un million de personnes âgées.  



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