Frappart insultée par le président Nicollin ?

C’est à la demi-heure de jeu de la rencontre de championnat entre Strasbourg et Montpellier, dimanche à la Meinau, que Laurent Nicollin a été expulsé, contraint alors de quitter le banc héraultais qu’il a pris l’habitude d’occuper les jours de match, comme son père Louis – dit Loulou – avant lui.

A l’origine de ce carton rouge distribué par Stéphanie Frappart, un coup de sang consécutif à une faute présumée de Dimitri Liénard sur un Pailladin dans la surface alsacienne – faute non sanctionnée d’un penalty comme réclamé par le staff montpelliérain. Selon L’Equipe, le patron du MHSC alors aurait eu des mots malheureux à l’égard de l’arbitre internationale.

« Ce carton rouge fait suite à un propos grossier tenu par le dirigeant, qui est l’un des rares à s’asseoir à chaque match sur le banc de touche, à l’encontre de l’arbitre de la rencontre, peut-on lire dans les pages numériques du quotidien sportif. […] La sanction, qui sera communiquée à l’issue de la commission de discipline mercredi, dépendra bien évidemment de ce qu’il a dit à Mme Frappart. »

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Pour injures à un officiel, selon le code disciplinaire de la FFF, Laurent Nicollin encourt jusqu’à huit matches de suspension. La commission de discipline devra déterminer si le président du club de Montpellier a été « grossier » ou « injurieux », selon la nuance suivante: « Est grossier tout propos, geste et/ou attitude contraire à la bienséance visant une personne et/ou sa fonction. Est injurieux, tout propos, geste et/ou attitude qui atteint d’une manière grave une personne et/ou sa fonction. »