Mercredi 1er mars dernier , le gouverneur John Kabeya a reçu tous les militants et cadres de l’UDPS de « toutes tendances confondues » à sa résidence officielle de Kananga.
A l’étonnement de tous et surtout pour ceux de la tendance du baobab Blandard Tshimbombo, le gouverneur a montré sa face nusiible en n’inscrivant un autre point à l’ordre du jour : « le discours de la députée nationale de l’UDPS Eugénie Tshiela, une allocution que tout Kasaï Central reconnaît populaire et historique émanant d’une Femme. »
Pendant que le locataire du gouvernorat abordait ce point , plusieurs sources rapportent que le très populaire président sectionnaire de l’UDPS Nganza ,Jérôme Katumba , a failli provoquer un incident politique grave.
Ce dernier s’est tenu debout en vidant son banc avant que les autres participants voire le gouverneur puissent lui supplier de regagner la salle en promettant d’abandonner de parler négativement de l’honorable Tshiela ainsi que de son discours.
Il convient de rappeler ici que le discours de l’honorable Eugénie Tshiela devant la population constituée en majorité par les milliers des combattants de l’UDPS et des forces vives est un premier du genre prononcé par une femme politique dans cette province depuis son indépendance. Et surtout que cet événement a eu lieu au lendemain du mois de mars dédié aux femmes.
Ce discours était basé essentiellement sur la démonstration des actions et réalisations du Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo au Kasaï Central et l’appel à l’enrôlement massif pour assurer un 2ème mandat à Fatshi Beton ainsi qu’à l’accueil triomphal de celui qu’elle appelle Muana Bute du chef de l’État Augustin Kabuya.
Au lendemain de cet événement, il s’observe une agitation bien visible dans le camp du gouverneur Kabeya et son allié de l’UNC l’honorable Ntumba John.
Visiblement sur les réseaux sociaux, ce camp a commencé à déformer le mot Tshiluba prononcé par l’honorable Tshiela tiré d’un slogan populaire luba bien connu de tous :
«Nansha mubi nansha muimpa ?…Gwetu »
Qui veut dire en français :
« Qu’il soit bon ou mauvais reste le nôtre ».
Le camp de deux alliés en province a transformé nuisiblement le mot mubi qui veut dire mauvais par muibi qui veut dire voleur.
Cette transformation est un précédent qui a créé une tension dans la base très fidèle au président de la République et à l’honorable Tshiela, qui accuse l’alliance du gouverneur et son allié de s’attaquer indirectement au président de la République.
Cette masse populaire se pose la question de savoir pourquoi et comment un gouverneur de l’UDPS du moins son cabinet remarque t-on dans tous le réseaux sociaux à travers sa cellule de communication et son équipe d’administration continuent à attaquer cette prédication de Kamilabi axées sur toutes les actions positives en faveur du Chef de l’Etat prônées par cette élue du parti présidentiel ?
Allez y comprendre.
UDPS contre UDPS ou alors ce parti au pouvoir est infiltrée à haut niveau au cabinet du numéro 01 de la province.
Comme si cela ne suffisait pas , Serge Kalala chassé autrefois par l’ancien ministre de l’intérieur Gilbert Kankonde pour un présumé cas de vol ,est à la même manœuvre obscure.
Pour étouffer le discours salut prêché à la population sur la reconquête du pouvoir , Serge Kalala , secrétaire national en charge de la mobilisation du parti est pris en otage et emporté dans ses sales pratiques par John Kabeya, qui serait son bailleur des fonds.
Pour preuve , les émissions financées et animées sur quelques chaînes de radio de Kananga après le meeting de Kamilabi pour un présumé objectif de l’accueil du Secrétaire général du parti Augustin Kabuya Muana Bute , devient un bon tremplin pour kalala de justifier ses billets verts reçus en allant plus loin pour dénaturer le même mot mubi contre muibi, une honte pour ce mouton perdu qui joue désormais pour les ennemis du Chef de l’état en province cités notamment dans le détournement des fonds de 100 jours et Tshilejelu, et pourtant financés entièrement par le gouvernement sur instruction du président Fatshi.
Tribune
Zemanga Odimbale, expert en communication chez Kis.Info
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