La Force syndicale nationale (FOSYNAT) dénonce la répression dont ont été victimes des syndicalistes du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) de la part de la police jeudi 29 décembre à Kinshasa pendant qu’ils manifestaient devant le ministère des Finances pour réclamer la prime de l’encadrement de la paie. Selon son secrétaire général, Melies Ndelo, plusieurs syndicalistes ont été même arrêtés. Il demande leur libération.
« Je me vois dans l’obligation de condamner avec la toute dernière énergie l’arrestation de plusieurs syndicalistes de l’EPST, dont trois femmes, qui effectivement manifestaient devant le cabinet du ministre des Finances pour réclamer bien évidemment le paiement de la prime de l’encadrement de la paie », a indiqué Méliès Ndelo.
La FOSYNAT dit pourtant avoir respecté la procédure en la matière :
« Nous avons écrit, le ministre des Finances est bel et bien informé que nous viendrons manifester pour réclamer le paiement de la prime de l’encadrement de la paix. Mais à notre grande surprise, nous voyons la police débarquer pour taper, ravir et mettre à l’arrêt les syndicalistes qui sont les fonctionnaires de l’Etat et il y avait des cadres également. »
La même source dénonce ainsi « cette barbarie, surtout dans le contexte de l’Etat de droit que prône le chef de l’Etat. »
Méliès Ndelo demande « qu’on puisse relâcher sans conditions et immédiatement nos camarades syndicalistes qui détenus au camp Lufungula, au cas contraire, nous allons suer de toute notre force afin d’avoir leur liberté. »
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