Les compagnies d’aviation locales ont annulé des vols sur la ville de Kisangani (Tshopo) depuis quelques jours, particulièrement les lignes Kisangani-Kinshasa et Kisangani-Goma. Cela a perturbé les activités des plusieurs personnes qui avaient payé des billets d’avion de ces compagnies. Il s’agit notamment de participants à la conférence sur la biodiversité du bassin du Congo, qui ne peuvent plus quitter la ville de Kisangani depuis la clôture de ces assises vendredi 10 mars.
Les motifs d’annulation des vols n’ont pas été communiqués par les compagnies concernées.
Des dizaines de conférenciers se trouvent ainsi coincés dans cette ville pour encore deux ou trois jours, selon les cas, à la suite de l’annulation de vols.
Les organisateurs de la conférence affirment être perturbés de diverses manières notamment sur le plan administratif, logistique et aussi de prise en charge pour tant des participants venus notamment d’autres pays africains, d’Europe, des Etats-Unis et d’Asie.
De leur côté, les participants se plaignent de la perturbation de leurs agendas.
« On a dit que le vol est annulé, je ne sais pas pourquoi. Mais, je pense qu’il y a eu le manque d’avion pour CAA. Ça c’est le problème. Maintenant, on est en train de chercher une solution. J’ai compris que ça peut être mardi, le vol de Kisangani-Kinshasa. Donc, nous pensons de prendre le vol de Kinshasa à Bruxelles le mardi, trois jours plus tard que prévue », témoigne Stein Vercreusse, journaliste à la chaine belge VRT News.
Daniel Mfossa, ingénieur des eaux et forêts, est venu du Cameroun. Il était aussi programmé pour un vol de dimanche, qui a été annulé.
« En principe, c’était avec la compagnie nationale Congo Airways. C’était programmé que l’on quitte Kisangani le dimanche pour une nuitée à Kinshasa. Et prendre le vol le lendemain. Ce matin, on nous confirme que le voyage a été annulé. On va plutôt quitter Kisangani le lundi pour Kinshasa et rentre plutôt au Cameroun mardi », regrette-t-il.
Stein Vercreusse se plaint des conséquences que cela engendre :
« Ça va coûter ! Notre hôtel, notre chauffeur. Pour remplacer un vol réservé au préalable, ça coûte aussi un peu d’argent. En plus, il y a ma femme et mes enfants qui m’attendent. Ils attendent trois jours en plus ».
L’ingénieur camerounais affirme, pour sa part, perturbe ces autres activités professionnelles. En effet, raconte-t-il, il est attendu au Cameroun par une délégation en provenance des Etats-Unis pour une descente sur terrain.
« J’ai un partenaire qui doit venir des Etats-Unis pour le terrain. Et on avait déjà calé les choses pour le 14 (mars) comme début d’activités. La population était déjà informée que l’on arriverait le 15. Mais, vous voyez que ça chamboule un peu tout », se désole Daniel Mfossa.
Le vœu des uns et des autres est que ce lundi 13 mars ne puisse pas connaitre d’autres annulations ou reports de vols.
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