700 millions de dollars : c’est la somme sur laquelle les États se sont accordés pendant la COP 28, afin de dédommager les pays du Sud pour les « pertes et dommages » climatiques causées depuis des années par les pays du Nord. Si l’avancée est historique, nous sommes encore très loin des centaines de milliards de dollars de dégâts subis chaque année par certains pays les moins avancés.
En parallèle, la solidarité est mise à rude épreuve par les réalités nationales, à l’image de la loi « Immigration » qui souhaite notamment imposer des conditions au versement de l’aide au développement dans certains pays, tout juste adoptée par l’Assemblée nationale en France.
Alors en cette journée mondiale de la solidarité humaine, il est crucial de développer un réseau global d’entraide et de compréhension mutuelle afin de relever les défis qui nous attendent. Cette journée est également l’occasion de rappeler que la paix et la coopération entre les peuples, valeurs que nous défendons depuis la création de notre association en 1960, sont plus que jamais d’actualité.
Avec nos 500 organisations partenaires à l’international, nous contribuons directement à des projets qui améliorent l’accès à l’alimentation de plus de 10 millions de personnes en Afrique de l’Ouest. Avec le programme « Promotion de l’agriculture familiale en Afrique de l’Ouest« , 356 projets dans 14 pays se sont concrétisés en 15 ans. Par exemple, nous soutenons l’approvisionnement de 10 cantines scolaires en produits locaux comme le mil ou le sorgho au Sénégal. Nous avons également appuyé la filière lait local, comme au Togo, en demandant notamment aux États ouest-africains d’arrêter l’importation massive de poudre de lait réengraissée et de soutenir durablement les producteurs de lait locaux.
Le programme « Coopérer Autrement en Acteurs de Changement » quant à lui soutient des alliances entre organisations de la société civile. Ensemble elles travaillent sur un enjeu commun lié à la santé, l’insertion des jeunes, au changement climatique. Ce programme facilite l’insertion professionnelle de jeunes et de femmes en France et en Guinée, au Sénégal ou encore au Salvador.
Enfin, les espaces de débats offerts par le festival ALIMENTERRE permettent de reconsidérer nos liens avec avec l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine : non seulement en termes d’interdépendances, mais aussi en termes d’échanges d’expériences pour le développement d’une alimentation plus durable et solidaire, à coûts accessibles pour toutes et tous.
À travers nos actions, nous croyons qu’un avenir où la solidarité internationale transcende les frontières est possible. Merci de faire partie de cette vision et de nous soutenir dans notre quête pour un monde plus juste et équitable. Pour nous aider à poursuivre notre mission, vous pouvez participer à cet élan de solidarité en faisant un don.
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