Une étude menée sur près de 30 ans a mis en avant les bienfaits du sport chez les femmes dans la prévention de la maladie de Parkinson.
La maladie de Parkinson est à ce jour impossible à soigner. Si un patient en souffre, il est contraint de prendre un traitement toute sa vie pour limiter les tremblements. Mais les chercheurs espèrent trouver un jour un moyen de soigner cette maladie neurodégénérative.
Cependant, ils étudient également les potentiels éléments capables de réduire les risques comme l’alimentation par exemple. Parmi les pistes envisagées, l’activité physique est un facteur qui pourrait avoir un rôle déterminant. Afin de déterminer son impact dans le développement de la maladie, des chercheurs de l’Inserm ont mené une vaste étude.
Pendant près de 29 ans, ils ont suivi en détail l’activité physique de plus de 100 000 femmes volontaires. Et les résultats confirment que faire du sport protégerait davantage les femmes. L’étude en question est consultable sur le site de la revue scientifique Neurology.
Réduire de 25% les risques de maladie de Parkinson
Dans le cadre de cette étude, les femmes volontaires ont été invitées à remplir 6 questionnaires spécifiques à des étapes clés de l’étude. Puis ces réponses ont été conservées, analysées et ressorties à la fin des 29 ans. Les chercheurs ont alors débuté une deuxième phase d’analyse en comparant les résultats des femmes diagnostiquées et des femmes en bonne santé avec leur niveau d’activité physique.
Il ressort que près de 20 ans avant l’annonce du diagnostic, les femmes les plus actives avaient moins de risques de développer la maladie. Cependant, le risque zéro n’existe pas. Néanmoins, les volontaires ayant une activité physique importante diminuaient en moyenne de 25% les risques de souffrir de Parkinson.
Plus étonnant encore : les chercheurs ont remarqué une baisse d’activité physique dans les 10 ans précédant l’annonce de la maladie.
Du sport, mais également des activités qui contribuent à cette action préventive
Si le sport possède de nombreuses vertus autres que la prévention de la maladie de Parkinson, l’étude révèle une information surprenante. En effet, c’est le fait d’être active de manière générale qui protège les femmes. De fait, les chercheurs expliquent que toutes les activités non-statiques sont bénéfiques.
Dans les données prises en compte par les chercheurs, plusieurs éléments du quotidien ont été pris en compte. Ainsi, le nombre de marches montées chaque jour et le temps passé à jardiner a été pris en compte. C’est aussi le cas d’activités plus ou moins intenses comme le nombre de pas effectués quotidiennement ou l’intensité des taches ménagères.
Cependant, il est difficile de savoir à l’heure actuelle si ce constat vaut également chez les hommes.
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