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Massacres de civils en Ituri: Jonas Kasimba déplore l’absence de l’autorité de l’Etat


Les violences ne cessent d’augmenter dans le territoire de Djugu, en Ituri où les miliciens CODECO et Zaïre se comportent en petits princes.

Après les récents massacrés des civils de dimanche et celui du lundi 09 janvier 2023, à Drodro, Largu et Blukwa par les miliciens CODECO, le notable du Nord-Kivu et de l’Ituri, l’homme d’affaires Jonas Kasimba est sorti de son silence.

Dans un entretien avec POLITICO.CD, cet analyste politique indépendant a déploré les violences armées perpétrées par les rebelles dans cette partie du pays. Jonas Kasimba note que la province de l’Ituri est fortement menacée par une insécurité qui ne dit pas son nom. Cette insécurité dit-il, présente une situation de non-État voire l’absence de l’autorité de l’Etat dans cette partie de la République.

Suite au regain de violence , cet analyste a interpellé la conscience des autorités provinciales. Pour lui, il y a nécessité et urgence de mettre terme à cette insécurité grandissante qui ne fait que causer des morts dans cette province sous état de siège depuis mai 2021.

Par ailleurs, Jonas Kasimba peine à comprendre la dégradation de cette situation, d’où son appel au gouverneur militaire de s’occuper de l’essentiel.

« Sans entrer dans la polémique on ne peut pas se taire face à la dégradation de la situation sécuritaire en Ituri. C’est l’occasion d’inviter le gouverneur militaire à s’occuper de l’essentiel, la protection des civils et la circulation des personnes et biens», a-t-il argué.

Les violences perpétrées par les miliciens CODECO avaient fait 23 morts. Outre les CODECO, il faut noter que les mêmes violences sont enregistrées au quotidien dans les territoires d’Irumu et Mambasa par les rebelles Ougandais d’Allied Démocratic Forces (ADF). Cette situation est à la base du déplacement massif de la population vers des régions sécurisées.

Azarias Mokonzi, depuis Beni



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