novembre 22, 2024
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Nord-Kivu : découverte du corps d’une autre victime des massacres de Bukombo-centre


Le corps sans vie d’une femme a été découvert lundi 17 juillet dans la matinée au village Bukombo-centre, de la chefferie de Bwito, au territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).

A en croire un notable de la région, ce corps est celui d’une des victimes des tueries qui ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche 16 juillet dans cette région. Entre temps, deux autres femmes enlevées avec celle-ci par des assaillants ne sont toujours pas retrouvées.

Pour l’armée, les corps découverts à Bukombo-centre sont ceux de onze jeunes, tous des civils de sexe masculin, utilisés comme porteurs par des rebelles du M23, qui ont été lâchement exécutés sur la colline de Rubona surplombant Bukombo.

Mais, difficile pour l’instant de donner avec exactitude les informations sur ce qui s’est réellement passé dans ce village. Difficile également de dire qui contrôle cette contrée où il y a eu ces massacres, renseignent des sources à Bwito.

Par ailleurs dans son communiqué du 16 juillet, l’état-major de l’armée a alerté l’opinion nationale et la communauté internationale sur « le massacre des populations civiles de Bukombo et des localités environnantes par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 ».

Ce communiqué des FARDC documente même les identités de ces jeunes victimes et leurs villages d’origine.

D’après toujours l’état-major des FARDC, ce énième massacre intervient après celui de sept femmes et d’enfants, tués du 4 au 5 juillet à Bugushu, dans le groupement de Tongo, dans la chefferie de Bwito, toujours à Rutshuru.

Pendant ce temps, une accalmie relative est observée depuis lundi dans le village de Bukombo-centre, bien que la psychose persiste à la suite des découvertes macabres dans la zone.

Cependant, la situation sécuritaire reste incertaine à Bukombo, le chef-lieu du groupement, après le retrait des rebelles du M23, témoignent des sources locales.

Les victimes ont été mises en terre par certains habitants « courageux » qui avaient trouvé refuge dans les alentours de Bukombo et qui étaient revenus juste pour observer la situation, selon un notable.

 



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