mars 29, 2024
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Parc de la Garamba : la pureté de la nature sauvage en proie au braconnage et à l’exploitation minière


Au-delà de la mine d’or de Kibali, la province du Haut-Uele dispose d’un potentiel touristique énorme grâce au parc national de la Garamba, l’un des plus anciens parcs nationaux d’Afrique, situé dans les territoires de Faradje et Dungu. Mais, ce parc fait face au braconnage et à l’exploitation minière. Reportage 

A l’entrée de ce sanctuaire de biodiversité, l’on aperçoit des phacochères qui déambulent dans le parage.

Des savanes boisées à perte de vue traversées par des forêts galeries. La beauté du parc et la pureté de la nature encore sauvage offrent un paysage d’une harmonie infinie. Lions, girafes de Kordofan, éléphants, hippopotames et chimpanzés sont les espaces phares, visibles dans leur habitat naturel, à l’état sauvage.

Le braconnage dévastateur

Les rhinocéros blancs, qui ont fait la renommée du parc car espèce endémique, ont disparu à cause du braconnage, qui a par ailleurs sensiblement baissé ces derniers temps. 

Le chef de site adjoint, Pascal Adrio, évoque les défis auquel le parc est confronté :

« Il y a l’exploitation minière artisanale dans le parc national de la Garamba dans le domaine de chasse de Ngangala Na bodio pas dans la partie intégrale du parc. Il y a la porosité de la frontière entre le soudan du Sud et la RDC. Cela fait que nous ne sommes toujours pas au courant des incursions des braconniers sud-soudanais. Il y a aussi le phénomène Mbororo, les éleveurs sud-soudanais. Parfois lors de leur passage, pour garantir la sécurité de leur cheptel, ils éliminent les carnivores qui sont pourtant important pour l’équilibre de l’écosystème ».

African Parks et l’ICCN 

Le parc de Garamba est géré depuis 2005 par l’organisation sud-africaine, ‘’African Parks’’ en partenariat avec l’Institut congolais pour la conservation de la Nature (ICCN).

Pour se rendre au parc national de la Garamba, il faut prendre l’avion jusqu’à Isiro, et de là, continuer sur une route en terre battue. Ou alors, il faudra passer par l’Ouganda et arriver au poste frontalier d’Aru. Le trajet deux heures est sécurisé, du centre de Durba jusqu’au village de Nagero où se trouve le parc.  

  



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