Visé par trois accusations d' »agression sexuelle », Pierre Ménès était devant le tribunal correctionnel de Paris ce mercredi. Huit mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende ont été requis à son encontre.
Bien moins habitué aux sorties publiques qu’à l’époque où il enflammait le plateau du Canal Football Club, Pierre Ménès avait fait, ce mercredi, le déplacement du côté du tribunal correctionnel de Paris. Mis en cause par trois jeunes femmes l’accusant d’ »agression sexuelle », le journaliste était venu se défendre lui-même, aidé en cela par son avocat Maître Derambarsh. À l’issue des échanges, la procureure a requis contre lui une peine de huit mois de prison avec sursis, ainsi qu’une amende de 10.000 euros.
Comme le rapporte L’Équipe ce mercredi, le débat a été intense et Pierre Ménès s’est défendu avec forces des accusations d’ »agression sexuelle » portées contre lui. La première remontait à 2018 et concernait deux vendeuses du magasin Nike des Champs-Élysées. La seconde, plus récente, avait été formulée par une hôtesse du Parc des Princes. Le média a cité la procureure qui a motivé sa demande de sanction pour le fait qu’ »on a bien plusieurs gestes à connotation sexuelle qui convergent et qui ont bien eu lieu (au point de vente Nike) (…)« .
« Vide interstellaire »
De son côté, l’avocat de Pierre Ménès a suivi sa ligne de défense en demandant la relaxe pure et simple de son client. Selon lui, « la vraie victime, c’est Pierre Ménès« , tandis que « le dossier repose sur des sables mouvants. C’est le vide interstellaire. » La décision du tribunal ne devrait pas se faire attendre bien longtemps puisque L’Équipe indique que le délibéré est prévu pour le 19 avril prochain.
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