L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dit ne pas être en mesure d’assurer l’audit externe du fichier électoral en République Démocratique du Congo, comme souhaité par la CENI.
Dans une lettre adressée à la CENi le 3 mai, Cette organisation dirigée par la Rwandaise Louise Mushikiwabo justifie sa décision par le fait que le délai proposé par la Commission électorale nationale indépendante est tellement court qu’il ne facilitera pas un meilleur accompagnement.
Pendant ce temps en RDC, les avis divergent sur l’audit externe du fichier électoral par l’OIF.
Pour certains congolais, comme la RDC est en froid avec Kigali, elle ne peut pas céder son fichier électoral à une institution dirigée par une Rwandaise.
D’autres estiment que la raison évoquée n’est pas fondée d’autant plus que la RDC est toujours membre de l’OIF et s’apprête à organiser d’ici juillet les IXe Jeux de la Francophonie.
Questions :
-Comment analyser cette situation ?
-Quelle analyse faire du processus de constitution du fichier électoral ?
Invités :
-Joseph Senda, directeur des opérations à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
-Jonas Tshiombela, coordonnateur de la Nouvelle Société civile congolaise (NSCC).
-Alain Lomanja, analyste des questions électorales.
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