Dans un mémorandum adressé au Président de la République Félix Tshisekedi, le comité permanent de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) s’est exprimé sur la contribution de l’Église catholique face au danger de la balkanisation qui menace la République démocratique du Congo.
Le comité de la CENCO a d’abord rappelé au Chef de l’État qu’une marche avait été organisée dans toutes les circonscriptions et sur toute l’étendue du territoire national, le 4 décembre 2022 pour redire « non à la balkanisation ».
Face à cette menace, indique la conférence épiscopale, la meilleure barrière est de consolider la cohésion nationale et de raviver l’esprit patriotique.
Il est également opportun de contrôler certains leaders d’opinion qui s’illustrent par leurs propos désobligeants et les acteurs politiques qui diffusent les discours d’incitation à la haine et à l’exclusion.
De même,d’après la CENCO, il importe de mettre en place un cadre national large en vue d’évaluer les accords et les alliances qui constitueraient des pesanteurs dans les efforts pour sauver la patrie en vue d’arrêter de nouvelles stratégies.
Par ailleurs, ce comité des évêques signale que les conditions de vie des déplacés dans les camps de réfugiés sont précaires dans l’Est du pays.
En effet, les camps des déplacés et des humanitaires soient exposés aux attaques des groupes armés, dont les plus meurtriers sont les terroristes du M23, soutenus par les forces armées rwandaises (RDF).
À cet effet, le clergé catholique a suggéré au Président Tshisekedi de garantir leur protection et de prêter une assistance durable aux déplacés qu’aux humanitaires travaillant dans les zones de conflit.
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