Le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique, Tony Mwaba a lancé depuis samedi 24 février à Kinshasa, les travaux de la Commission paritaire Gouvernement-Banc syndical, des syndicats de cette institution.
Durant ces assises qui vont aller jusqu’au 29 du mois en cours, il est question d’évaluer à mi-parcours, les engagements qui ont été pris entre les deux parties, dans le cadre du dialogue permanent avec les syndicats.
Tony Mwaba a circonscrit la raison de ces activités tout en soulignant les attentes de toutes les parties.
« Nous avons donc pris l’initiative de nous réunir, de vous inviter, pour que nous puissions voir ensemble, dans le cadre des allocations budgétaires 2024, quelle est l’enveloppe qui a été réservée à notre sous-secteur de l’EPST. Et dans cette enveloppe, quelle est la rubrique qui a été réservée particulièrement à l’enseignant. Voilà la grande préoccupation qui nous réunit ici », a-t-il dit.
Le ministre de l’EPST a également laissé entendre que, dès lors qu’ils auront compris ce qui leur a été accordé dans le cadre des allocations budgétaires de l’exercice 2024, ils tiendront compte des engagements que le gouvernement a pris envers le banc Syndical, afin de savoir ce qui a été convenu ou réalisé jusqu’ici et ce qui reste à faire.
Dans cette même optique, parlant au nom de l’Intersyndicale de l’EPST, Godefroid Matondo a salué la tenue régulière de ces assises tout en rappelant les engagements pris par le gouvernement lors des dernières assises.
Malgré cette déconvenue, le porte-parole de cette dynamique a encouragé les enseignants de poursuivre les activités scolaires, tout en mettant en garde l’employeur congolais, contre toute tentative d’appel à la grève générale si au terme de ces assises leurs attentes ne trouvaient pas solutions.
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