La société Plantations et Huileries du Congo (PHC) a réaffirmé, il y a quelques jours, l’engagement de protéger les droits de ses ouvriers.
Elle l’a rappelé lors des échanges, organisés fin mars derniers, tour à tour avec les représentants des communautés locales de Boteka à Mbandaka (Equateur) et Lokutu à Kisangani (Tshopo).
Les discussions entre les deux parties ont porté sur des questions de la légitimité des titres fonciers de la société PHC, des prétendus abus et violations des droits de l’homme, et un manque d’information.
Ces communautés ont exprimé leur soutien juridique aux PHC pour la mise en œuvre des projets sociaux.
Cette médiation a été organisée par le Mécanisme indépendant de traitement des plaintes (ICM) de deux banques de développement européen : la DEG (Allemagne) et le FMO (Pays-Bas).
Le souhait de la société PHC est que ces accords ouvrent la voie à une collaboration franche avec ces communautés locales en vue d’atteindre l’objectif de créer une prospérité partagée grâce à l’agrobusiness.
Depuis 2018, l’actionnariat, la direction et les structures opérationnelles des PHC ont radicalement changé.
Cette société n’est plus endettée auprès des banques de développement susmentionné en raison du rachat de la dette auprès des banques européennes par l’actionnaire majoritaire de la société en février dernier 2022.
En février dernier, la société PHC avait affirmé avoir produit environ 60 000 tonnes d’huile en 2022, soit une hausse de 20% par rapport à l’année 2021.
Créée depuis 1911, cette société est la plus grande productrice industrielle d’huile de palme en RDC.
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