mars 29, 2024
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Politics

RDC : « Nous n’allons pas accepter que les élections soient un théâtre » (Matata Ponyo)


Matata Ponyo, Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Delly Sessanga sont, après cinq jours seulement, descendus jeudi 25 mai dans les rues. Après la marche du 20 mai dernier semée de plusieurs bavures policières, l’opposition avait crié « une dérive dictatoriale » du pouvoir en place.

Annonçant un comeback, les quatre leaders avaient prévu en cette date un sit-in devant la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour dénoncer « un projet de tricherie que le président de cette structure semblerait orchestrer en faveur du Président de la République Félix Tshisekedi.

« Un processus électoral chaotique »

Interrogé à ce propos, l’ancien premier ministre Matata Ponyo s’est exprimé sans mâcher les mots. « Nous sommes là parce que nous sommes venus manifester contre un processus électoral chaotique », a déclaré le premier ministre congolais du 18 avril 2012 au 20 décembre 2016.

Matata Ponyo a également insisté sur les caractères strictes liés aux exercices électoraux et qu’il accuse le pouvoir en place ainsi l’équipe de Dénis Kadima. « Nous avons dit que les élections, ce n’est pas un théâtre, ce n’est pas un folklore, c’est un processus inclusif, transparent, équitable et juste », balance-t-il, ajoutant que « lorsque ce processus ne remplit aucune de ces conditions, il est tout à fait normal que nous puissions, au nom de la population, manifester ».

« Une police instrumentalisée à outrance »

Se confiant sur le traitement de la police qui, lors ce sit-in, leur place des barrières, il accuse le régime tshisekediste d’instrumentaliser cette dernière. « Si aujourd’hui le pouvoir, à travers la police instrumentalisée à outrance, n’est pas à mesure de nous laisser juste pour faire un sit-in, c’est que le pouvoir se reproche quelque chose »,

« Si la CENI ne veut pas qu’on vienne faire un sit-in, c’est qu’elle se reproche [aussi] quelque chose. Et nous n’allons pas accepter que les élections soient un théâtre de chez nous », martèle-t-il. « Voilà pourquoi nous sommes là », conclut-il.

Odon Bakumba



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