La deuxième conférence internationale sur la biodiversité dans le Bassin du Congo s’ouvre ce lundi 6 mars à Kisangani, dans la province de la Tshopo. Elle ira jusqu’au 10 mars.
Organisée par le Centre de surveillance de la biodiversité de l’Université de Kisangani et Capacités pour la biodiversité et le développement durable, cette conférence scientifique vise à comprendre la protection de l’environnement dans le bassin du Congo et ses liens avec la biodiversité, la santé, le climat et les systèmes sociaux écologiques.
De diverses structures nationales et internationales engagées dans la protection de l’environnement prendront part à cette rencontre. Il s’agit notamment du Programme des Nations unies pour la protection de l’environnement (CIFOR-ICRAF) et de la coopération belge au développement.
Cette conférence entend spécifiquement renforcer la prise de conscience et la motivation des autorités politiques congolaises et d’autres nations afin d’accroître leurs efforts pour préserver le Bassin du Congo, sa faune et sa flore uniques.
Elle vise également à contribuer à faire face à la pression démographique croissante et au développement économique et leurs effets sur l’utilisation des ressources naturelles renouvelables ainsi qu’aux menaces potentielles sur la santé humaine qui peuvent en découler.
Plusieurs questions seront abordées lors de cette conférence. Lors de la première édition qui s’est tenue en 2014, les participants avaient conclu que les écosystèmes forestiers du Bassin du Congo abritent des espèces fauniques, floristiques et halieutiques qui nécessitent une protection, compte tenu de leur rôle essentiel dans la conservation de la biodiversité mondiale.
