Cette mission avait pour objectif de procéder à l’identification et la bancarisation des petits producteurs afin de faciliter l’achat de leur production de coton.
En effet, M. Romain Felber et ses associés mettent tout en place pour atteindre cette année une production minimale de 2 000 tonnes de coton sur les différents axes de production.
Près de 30 ans d’arrêt, les milliers des petits producteurs agricoles de la province du Bas-Uélé sont heureux de vivre, notamment cette relance industrielle du coton dans toute sa filière. Une lueur d’espoir pour le développement économique du Bas-Uélé.
Durant ce séjour de travail, le patron de PAID, M. Romain Felber, et son épouse, ont palpé du doigt les difficultés liées aux routes de desserte agricole en état de dégradation très avancée, rendant ainsi difficile l’évacuation de la production locale de la province.
Que ce soit au site de Bambesa, Titule, ou de Dingila, la délégation a apprécié le fait que certains producteurs n’ont pas hésité d’étendre leur champ pour cultiver des hectares de coton.
Une fois arrivé au site de Dingila situé à 217 Km du chef-lieu Buta, M. Romain Felber, « Moto ya Tombwa » comme le surnomment les autochtones, a rencontré les autorités civiles et traditionnelles de différentes chefferies du Bas-Uélé pour s’accorder sur le rôle de chacun et la mise en place des stratégies efficaces pour la relance de la filière du coton, une culture identitaire et grand levier économique de la province du Bas-Uélé.
Madame Odiane Lokako a saisi cette opportunité pour échanger avec une dizaine d’associations de femmes productrices agricoles à Dingila dans le but de les sensibiliser à l’importance de la culture du coton qui est d’un atout économique non négligeable pour elles.
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