congofrance.com Blog Politics Session de Mars : « Perte de la nationalité congolaise, non admission aux fonctions publiques et dans l’armée », voici le sort que réserve la « Loi Kamba » à ceux qui ont exercé la rébellion
Politics Wedding

Session de Mars : « Perte de la nationalité congolaise, non admission aux fonctions publiques et dans l’armée », voici le sort que réserve la « Loi Kamba » à ceux qui ont exercé la rébellion


Partant du constat selon lequel tous les rebellions que la RDC a connu depuis l’époque post-coloniale, sous la colonisation, lors de la première république, sous la deuxième république, pendant les transitions, de même à la troisième république, toutes les rebellions ayant causées du recule à la vie de la nation, l’ASBL Congo Action pour la Diplomatie Agissante, « CADA » en sigle, coordonnée par le Congolais Éric KAMBA, a initié un proposition de loi qui décourage « la rébellion comme moyen d’accession au pouvoir ».

Pour Éric KAMBA et son ASBL « CADA », ceux qui ont recouru à la rébellion l’ont fait pour des raisons personnelles de conquête du Pouvoir.

« Vu le fait que la quasi-totalité des rébellions ont été menées contre la Nation pour des raisons personnelles de conquête du pouvoir et vu les conséquences que ces rébellions et leurs résolutions sur la nation congolaise et en partant de la Constitution ou plus précisément de son préambule nous pensons que des mesures doivent être prises pour décourager tout acteur politique, militaire ou civil, qui serait tenté de prendre les armes contre la nation congolaise », nous fait entendre Éric KAMBA.

Plusieurs acteurs politiques à ces jours occupant des hautes fonctions dans l’administration ou dans l’armée ont hier exercé la rébellion, le CADA propose des sanctions drastiques ci-après :

  • La perte de la nationalité Congolaise par toute personne ayant pris les armes contre la nation congolaise ;
  • La perte de tout droit politique pour toute personne ayant pris les armes contre la nation congolaise ;
  • L’emprisonnement à vie pour les membres active ou pas des groupes rebelles ;
  • La confiscation de tous les biens pour les membres active ou pas des groupes rebelles.
  • Les rebelles ne peuvent pas être intégrés dans l’armée car le brassage, mixage, démobilisation, réinsertion, affaiblissent l’armée qui devient infiltrée et trop affaiblie, incapable de défendre les personnes et leurs biens ainsi que l’intégrité territoriale.
  • Tout celui qui a pris les armes pour combattre l’armée congolaise, ne peut plus accéder aux fonctions publiques, ni être repris dans l’armée congolaise et leur nationalité congolaise doit être révoquée.

Rébellion, résultat d’une frustration ?

Sur l’exposé de motif, Éric KAMBA et le CADA rappellent bon nombre des faits des rebellions qui jusqu’à ces jours empêchent le décollage et développement de la RDC.

Lors de l’époque coloniale nous avons connu la Révolte de l’avant-garde de l’expédition du Nil mieux connu sous le nom de la révolte des batétélas.

En Première République, Christophe Gbenye du Conseil national de Libération (CNL), le député Pierre Mulele (ministre de l’Instruction publique dans le gouvernement Lumumba) et Théodore Bengila, qui ont pris le maquis quelques semaines auparavant, avaient déclenché au Kwilu la première grande insurrection paysanne de l’Afrique indépendante.

Ajouter Louis Bidalira, puis Gaston Soumialot, Nicolas Olenga et Laurent-Désiré Kabila, qui lancèrent un second mouvement révolutionnaire dans la région de Fizi-Uvira à l’Est du Congo en avril 1964.

L’on note plusieurs conséquence des rebellions de la première république en deuxième république.

Le contexte congolais a été rendu beaucoup plus difficile et complexe du fait des rebellions qui ont fait des transitions des périodes apocalyptiques pour la RDC.

Les transitions en soient constituaient déjà des périodes troubles. Il y a lieu de citer les rebellions de l’AFDL (Alliance des Forces démocratiques pour la Libération du Congo) avec l’entrée de Laurent Désiré Kabila, du RCD avec Azarias Ruberwa; du MLC avec Jean-Pierre Bemba du MLC, des rebellions qui ont conduit aux accords dits de Sun city émaillés de plusieurs conséquences sur la vie de la nation du côté administration et la fragilisation de l’armée.

Quant à la troisième république, le pays est malmené depuis 2012 par le Mouvement du 23 mars « M23 » composé des ex-rebelles du CNDP réintégrés dans l’armée congolaise à la suite d’un accord de paix signé le 23 mars 2009 avec Kinshasa.

Faute de non respect des modalités de ces accords par le gouvernement congolais, le M23 continue de malmener la part Est de la RDC avec la prédation des richesses nationales par les rebelles avec des massacres de civils congolais.

Éric KAMBA signe et persiste que « Tout celui qui a pris les armes pour combattre la nation congolaise ne pourra plus désormais accéder aux fonctions publiques, ni être repris dans l’armée et suivant les cas leur nationalité devra être révoquée»

Noel Nzogu



Source link

Quitter la version mobile