Après que la Cour constitutionnelle a validé la candidature de Moïse Katumbi, président national du parti politique Ensemble pour la République, au scrutin présidentiel du 20 décembre, des scènes de liesse ont été observées dans son camp politique.
Le coordonnateur d’Ensemble pour la République dans la province du Kasaï-Central a dans une interview accordée à POLITICO.CD, révélé que cette requête d’invalidation était une preuve de « mauvaise foi » des officines politiques qui voulaient à tout prix obstruer la candidature de Moïse katumbi.
« Nous avons toujours été sereins. Nous avons toujours été calmes, parce que nous savions que Moïse Katumbi faisait l’objet de beaucoup de quolibets inutiles. Il y a des officines qui étaient en train de travailler pour obstruer sa candidature… Mais pourquoi nous avons été sereins, c’est parce que nous savions pertinemment bien que Moïse katumbi est congolais d’origine et rien ne pouvait l’empêcher de se porter candidat à la magistrature suprême », a déclaré Maître Albert Nkashama.
« Maintenant que la Cour vient de trancher cette affaire, sa candidature validée, je pense que cette histoire montée de toutes pièces de congolais de père et de mère qui pensait enlever la nationalité congolaise à Moïse katumbi appartient à l’histoire. Et maintenant nos armes que nous avons déjà affûté le sont davantage pour que nous participions à des hostilités électorales et porté Moïse katumbi à la magistrature suprême », a-t-il ajouté.
La requête introduite par Noël Tshiani tendant à obtenir l’invalidation de la candidature de Katumbi à la présidence de la RDC a été déclarée recevable mais non fondée par la Cour Constitutionnelle le lundi 30 octobre.
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