Le président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, a pris part, ce mercredi 3 mai 2023, à la cérémonie de la journée internationale de la liberté de la presse, au Fleuve Congo Hôtel, à Kinshasa.
Organisée par le ministère de la Communication et Médias, avec la collaboration du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), elle est placé sous le thème : « la liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi de la presse pour une nouvelle dynamique».
Prenant la parole, Félix Tshisekedi s’est, de prime abord, félicitée de sa présence, «qui entre dans le cadre de la tradition» qu’il a instituée dès le début de son mandat, celle de célébrer, ensemble avec les journalistes, la liberté de la presse, «vitale pour la consolidation de la démocratie».
Poursuivant son allocution devant un parterre des journalistes, Félix Tshisekedi a exprimé sa solidarité aux journalistes qui payent « le prix de la barbarie de l’agression rwandaise» dans l’Est du pays.
« En ce moment où nous célébrons donc cette liberté, et conformément au thème arrêté pour la circonstance, je voudrais dire avant toute chose, toute la solidarité aux journalistes et professionnels des médias qui payent, comme beaucoup de nos compatriotes dans la partie Est de notre pays, le prix de la barbarie de l’agression rwandaise», a déclaré le président de la République.
D’ajouter :
« En effet, plusieurs médias dans les zones sous occupation, ont été réduits au silence. Des membres de votre grande corporation ont été harcelés, torturés, et du matériel a été saccagé».
Fort de cela, le chef de l’État a prié l’assistance de se lever et d’observer une minute de silence en mémoires de ces Journalistes, avant de rassurer que «ces crimes ne resteront pas impunis».
Dans sa 21e édition du classement mondial de la liberté de la presse, le Reporters Sans Frontière a classé la RDC à la 124e position sur 180.
Samyr LUKOMBO
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