Une délégation de la MONUSCO a invité, mercredi 3 mai, les populations de l’axe Iga Barriere-Mongwalu à s’impliquer dans la recherche de la paix dans leur contrée.
A travers cette démarche, la mission onusienne vise entre autres la réouverture de ce tronçon fermé depuis environ deux mois à la suite de l’insécurité.
Les communautés locales installées dans une dizaine de localités le long de cet axe routier craignent de se fréquenter à cause de l’activisme des groupes armés.
Depuis la prise en otage de 17 passagers, il y a deux mois, sur le tronçon Bambou-Kilo par des miliciens de la CODECO, le trafic est suspendu sur cet axe routier.
Une méfiance réciproque s’observe entre les communautés locales depuis ce drame.
Cependant, des échanges commerciaux s’effectuent sur l’axe Nizi-pont Bambou où les FARDC ont installé leur position, question de rassurer les rares passants sur les menaces des groupes armés.
Un vendeur de l’huile de palme dans ce coin a expliqué le calvaire de la population :
« Nous souffrons beaucoup. Sur la route, il y a beaucoup de problèmes. L’insécurité entre les deux groupes armés. Nous demandons qu’il y ait la sécurité sur la route, que nous vivions en paix. Du côté de Bambou, ils viennent avec l’argent et de l’autre côté, ils viennent avec du sel, de l’huile et puis nous faisons des échanges, tout se passe bien ».
La démarche menée par la MONUSCO pour la réouverture de cette route et la cohabitation pacifique entre les communautés locales est accueillie avec joie par la population.
Cela au regard des conséquences qu’elle subit.