Quarante-cinq décès liés à la maladie de singe ou Monkey Pox ont été répertoriés sur un total de 546 cas enregistrés, entre janvier et avril 2023 dans la province de la Tshopo.
Trois zones de santé de l’intérieur sont les plus touchées :
- Yahuma
- Basoko
- Isangi.
La ville de Kisangani est aussi affectée.
« Nous avons en face de nous, une réelle épidémie. Il y a même des zones de santé dans la ville de Kisangani qui ont notifié des cas : il y a Lubunga et Kabondo. Il y a des cas suspects qui ont été notifiés dans la zone de santé de la Tshopo sur place en ville. En termes de létalité, les décès liés à cette maladie, nous occupons pratiquement la première place », a fait savoir, l’analyste en charge de surveillance épidémiologiste à la Division provinciale de la santé Tshopo, Dr Franck Nebwa.
D’après lui toujours, un plan de réponse pour éviter l’expansion de cette épidémie a été mis sur pied.
« On n’a pas croisé les bras, nous avons élaboré un plan de réponse, il y a des activités en rapport avec la surveillance, en rapport avec la prise en charge de ces cas-là, il y a des activités par rapport au diagnostic, il y a des activités en rapport avec la prévention et contrôle de l’infection », a poursuivi le docteur Franck Nebwa.
Selon la division provinciale de la santé, l’épidémie de Monkey Pox est aggravée par le manque de sensibilisation sur la prévention.
« Comme le nom même l’indique, la variole de singe, ça se transmet à l’homme. Et l’homme contracte cette maladie en entrant en contact avec les animaux malades et puis l’homme transmet à un autre, une transmission interhumaine. La première prévention, c’est le lavage des mains, il y a aussi cette sensibilisation contre les manipulations des cadavres des animaux. Si on s’abstient de tout ça, on va être vraiment à l’écart de cette maladie-là », a précisé le Dr Nebwa.
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