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Fin de la 9è édition des jeux de la Francophonie : « mission accomplie pour la RDC !


À droite de son épouse et devant Maître Gims, Félix Tshisekedi, vêtu de sa chemise aux couleurs du drapeau de la RDC, prononce le discours clôturant la 9è édition des jeux de la Francophonie, dimanche 06 août 2023, au stade des Martyrs, à Kinshasa| @photo présidence RDC

Clap de fin de la 9è édition des Jeux de la Francophonie, à Kinshasa. Dimanche 6 août, devant une foule hystérique composée des peuples francophones, en majorité des Kinois, Félix Tshisekedi, chef d’état Congolais, a déclaré «clos» ces hostilités, qui ont égayé, durant 10 jours, les locuteurs de la langue de Molière.

Le temps s’était arrêté, dimanche 6 août, au stade de Martyrs, lorsque Félix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo, premier pays francophone au monde de par sa démographie, sonnait le glas de la 9è édition des Jeux de la Francophonie, qui s’est déroulée avec succès à Kinshasa.

Vêtu de sa chemise aux couleurs du drapeau de la RDC, coiffé d’un képi, Félix Tshisekedi a remercié joyeusement toutes les délégations des pays qui ont pris part à cet événement, cinquième en Afrique après la quatrième édition organisée en côte d’ivoire, en 2017. Il a, par ailleurs, exprimé sa gratitude aux acteurs ayant concouru à son succès.

«Sans nul doute, ces jeux resteront gravés collective des Congolais et dans les annales de la Francophonie comme un évènement historique», disait d’un air gaie Félix Tshisekedi.

Dans son allocution succincte, Félix Tshisekedi dit vouloir « capitaliser sur cette réussite et les infrastructures léguées par ces Jeux pour imposer des changements qualitatifs et mettre en place des mécanismes qui permettront désormais à la jeunesse congolaise de rêver grand et de profiter de toutes les opportunités pour réaliser ses potentialités, particulièrement dans les domaines des sports, des arts et de l’éducation.»

«Mission accomplie»

Durant ces 10 jours festifs, aucun incident majeur n’a enregistré, tant du côté des athlètes que celui des spectateurs, en dépit du surnombre. Prenant la parole en sa qualité de ministre des sports et loisirs, Claude-François Kabulo Mwana Kabulo s’est félicité d’une «mission accomplie», remerciant, devant le public, «le Chef de l’État et le gouvernement d’avoir été tenaces et de nous avoir encouragés à maintenir le cap et à tenir nos engagements».

Léopold Germain SENGHOR, président du conseil d’orientation du comité international des jeux de la Francophonie(CIJF), a, comme tous les discoureurs de circonstance, salué «les efforts et l’engagement» du Président Tshisekedi pour la réussite de ces Jeux.

Le Maroc en tête, la RDC n’a pas démérité

Au total, 37 délégations et près de 2 000 concurrents, qui ont fait le déplacement de Kinshasa, ont ferraillé pour 11 concours culturels, 9 compétitions sportives et une discipline en animation périphérique dite « Nzango», pratiquée en RDC, d’origine par les enfants.

La délégation marocaine, vainqueure de l’édition, agitant le drapeau du Maroc, devant des milliers des spectateurs.

Après âpres hostilités, le Maroc a été hissé en pôle position, avec dans son escarcelle 58 médailles, dont 23 en or, 16 en argent et 19 en bronze. La RDC, pays organisateur, a été placé à la 9è position pour avoir engrangé un total de 34 médailles, dont 5 en or, 11 en argent et 18 en bronze.

Ces jeux, révélateurs des talents des jeunes francophones, ont été agrémenté par la bonne musique, d’abord par Fally Ipupa, artiste musicien Congolais de renom, qui avait presté lors de la cérémonie d’ouverture au stade des Martyrs, vendredi 28 juillet dernier, peu après le spectacle de Bill Clinton, ancien sociétaire de Wenge. D’autres encore ont défilé sur le podium qui était installé à l’esplanade du palais du peuple, à l’occasion des nuits de la Francophonie, dont JB Mpiana, Héritier Watanabe et le pasteur Moïse Mbiye, chanteur Gospel chrétien. De toutes les prestations, les Kinois, sans mettre leurs langues en poche, ont donné une côte très élevée à la prestation hors pair du rappeur Français d’origine Congolaise, de la renommée internationale, Maître Gims, tout feu tout flamme, infatigable, inarrêtable, sauf par le temps, samedi 5 août, qui avait électrisé Kinshasa, lors de la dernière nuit de la Francophonie, en dehors du parlement Congolais. La fin de sa scène riche en mélodies a été marquée par une phrase qui ne quitte pas la mémoire collective des Congolais jusqu’à preuve du contraire : «le Congo est en train de changer, restons positifs».

Samyr LUKOMBO



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