Ce 3 mai 2023, l’humanité tout entière célèbre la journée internationale de la liberté de la presse instaurée par l’assemblée générale des Nations-Unies, en 1993.
En République Démocratique du Congo, pays où il y a depuis peu foisonnement de médias, cette journée sera également célébrée en présence d’ailleurs du président de la République, Félix Tshisekedi, au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa, sur le thème : « la liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi de la presse pour une nouvelle dynamique ».
Dans sa 21e édition du classement mondial de la liberté de la presse, Reporters Sans Frontière place la RDC à la 124e position sur 180. Elle vient à gagner une place au raking, par apport au classement de l’année passée.
Depuis l’accession du président Félix Tshisekedi au pouvoir en janvier 2019, la presse a considérablement repris ses lettres de noblesse, elle qui a longtemps été bâillonnée par le régime de l’ancien chef d’État, Joseph Kabila, utilisée comme caisse de résonance dans un passé lointain par le maréchal MOBUTU.
Lors de son discours d’investiture, le fils de l’opposant emblématique Étienne Tshisekedi, avait fait le vœu de faire « des médias un véritable quatrième pouvoir ».
5 ans après ce propos, une large opinion estime que la presse congolaise sous Félix Tshisekedi, exerce avec une nette liberté, contrairement aux 10 années dernières, où les journalistes étaient régulièrement arrêtés pour leurs opinions, voire pour l’exercice de leur métier.
Selon les études menées par le RSF en 2018, la RDC était le pays d’Afrique subsaharienne dans lequel il avait enregistré le plus grand nombre d’exactions contre les journalistes.
Pendant la période post électorale en la même année, plusieurs chaînes de télévision de l’opposition ont été fermées, à l’instar de Canal Congo Télévision (CCTV), avec son célèbre magazine « Kiosque », qui recevait des professionnels des médias faisant des critiques acerbes au régime du fils de Laurent Désiré Kabila, dont la majorité des Congolais en avaient marre.
Mais en seulement quelques mois après son arrivée à la tête du pays, la RDC s’était remontée du bas de l’échelle pour occuper la 154e place.
Samyr LUKOMBO
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