Revue de presse du mardi 21 mars 2023
Les journaux parus ce mardi 21 mars à Kinshasa analysent essentiellement les enjeux du séjour en RDC de la délégation de la Fondation des « Leaders pour la paix », conduite par l’ex-Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin.
La situation sécuritaire dans la partie Est de la République démocratique du Congo était au centre des échanges, lundi 20 mars à Kinshasa, entre les présidents de deux chambres du Parlement, Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo, et la délégation de la Fondation des « Leaders pour la paix », rapporte Le Potentiel.
Le but de cette visite consiste à échanger en vue d’encourager et d’appuyer différents acteurs de ce pays pour rester persévérants dans la quête de la paix, en proposant l’expérience des gens qui ont vécu des guerres et connu des crises, explique le quotidien, citant Jean-Pierre Raffarin.
« La visite de la fondation se présente comme une œuvre de paix, un travail de diplomatie, de respect et de dignité humaine, pour construire un monde meilleur. Son action vise la mobilisation internationale sur la question de la paix en RDC », commente le tabloïd.
Lors de cette rencontre, renchérit L’Avenir, Modeste Bahati a brossé, à l’intention de ses hôtes, la genèse de la crise sécuritaire qui sévit à l’Est de la RDC depuis 1994, alors que ce pays avait ouvert ses frontières pour « offrir l’hospitalité aux voisins rwandais qui fuyaient la guerre chez eux. Curieusement, ces mêmes voisins convoitent aujourd’hui les ressources de la RDC tout en y semant la mort et la désolation ».
Le président du Sénat a en outre réaffirmé la volonté du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de trouver une solution durable par les voies diplomatiques à cette situation depuis son avènement à la tête de la RDC.
Le sujet relatif aux préparatifs des élections prévues à la fin de l’année en cours en RDC s’est aussi invité à cette rencontre conviviale, signale La Tempête des Tropiques.
A ce sujet, Modeste Bahati a souligné la détermination du Président Tshisekedi à respecter le délai constitutionnel pour l’organisation de ces scrutins.
André-Alain Atundu quitte Joseph Kabila
Sur un autre chapitre, La Prospérité annonce le départ d’André-Alain Atundu du Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila.
« L’évolution de l’Etat détermine le comportement de l’homme politique en fonction des dispositions constitutionnelles de gouvernance et de sa perception individuelle de l’intérêt majeur et structurel des populations », s’est-il expliqué devant la presse.
Selon ce cadre du FCC, le développement de la RDC et l’épanouissement de la population congolaise établissent que leur intérêt majeur et bien compris réside dans le programme du développement du Pays à partir de 145 territoires. Une version économique et managériale de la décentralisation politique.
« Cette conviction profonde m’amène aujourd’hui à opter à œuvrer avec le Chef de l’Etat dans ce cadre et partant à intégrer la mouvance présidentielle à travers la structure qu’il a mise en place : l’Union sacrée de la Nation », a déclaré André-Alain Atundu.