Des hommes armés assimilés aux rebelles du M23 ont tué homme et blessé sa femme ainsi que ses deux enfants dans une incursion perpétrée, dimanche 30 avril, à Kitshanga, territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Une confusion a régné ce lundi sur la vraie identité des hommes armés ayant commis cet acte ignoble.
Certaines sources attribuent cette attaque aux miliciens formés et armés par les rebelles du M23, alors que d’autres accusent les rebelles du M23 encore présents dans la cité de Kitshanga mais habillés en civils.
Ces sources sont formelles, chaque nuit des tirs sont entendus dans plusieurs coins de la cité de Kitshanga, contrôlée depuis plus de deux semaines par le contingent burundais de la force régionale.
Les militaires burundais de l’EAC qui contrôlent cette zone sont accusés passivité en raison de la complexité de cette situation sécuritaire.
Très souvent, révèlent des sources, ces incidents impliquent des « civils armés ».
Une autorité coutumière de Bashali a déploré l’absence de la police nationale congolaise sur le terrain notamment à Kitshanga.
En attendant le redéploiement des forces de défense et de sécurité, la population ne sait plus à quel saint se vouer.
Certains habitants ayant regagné la cité de Kitshanga après l’arrivée des troupes burundaises ont rebroussé chemin vers Goma.
Nos sources déplorent des tirs au quotidien la nuit dans cette cité contrôlée depuis plus de deux semaines par le contingent burundais de la force régionale qui observe passivement la situation.
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