Ancien attaquant du Real Madrid et du PSG, Jesé n’a pas aimé la façon dont l’attaquant français a été convaincu de prolonger avec Paris l’été dernier.
Si le Paris Saint-Germain a secoué le monde du football en 2017 en recrutant coup sur coup Neymar et Kylian Mbappé, il faut se souvenir du mercato réalisé un an plus tôt par le club de la capitale. Cet été là, le PSG avait recruté Grzegorz Krychowiak, Giovani Lo Celso, Thomas Meunier, Hatem Ben Arfa et… Jesé.
Dans le lot, et malgré une belle concurrence sur ce plan, l’attaquant espagnol a sans doute été le plus gros flop. Parce qu’il a été payé assez cher (25 millions d’euros), et parce qu’il a été le boulet du PSG pendant les cinq ans de son juteux contrat, durant lesquels il aura joué au total… 12 matches de Ligue 1, pour un seul petit but.
Jesé a tout le même eu le temps de croiser la route de Mbappé. Enfin, il a plutôt côtoyé à l’entraînement, car les deux hommes n’ont jamais joué le moindre match ensemble. La seule rencontre en commun qu’ils ont disputée, c’était à Nîmes en octobre 2020, et l’Espagnol avait remplacé le Français à la 86e minute, juste après le doublé du Bondynois.
Mbappé et la pression de Macron…
En tant qu’ancien joueur du Real Madrid et du PSG, Jesé peut tout de même se permettre d’évoquer la situation de Kylian Mbappé, qui a longtemps penché entre les deux clubs. Et celui-ci assure que le champion du monde 2018 lui avait confié qu’il avait l’intention de signer au Real, avant donc de se rétracter. « Je ne lui ai plus reparlé, mais j’ai été clair là-dessus parce qu’il me l’a dit (qu’il allait signer au Real, ndlr), explique Jesé dans les colonnes de AS. Il me l’a dit, et je l’ai répété à plus de gens, à ceux d’entre nous qui parlaient espagnol. »
Mbappé a donc changé d’avis en cours de route, ce n’est absolument pas un scoop que nous livre Jesé. Mais l’Espagnol n’a pas trop aimé la façon dont tout cela s’est produit. « Je pense que c’était plus une pression personnelle que professionnelle, estime-t-il à propos de son ancien coéquipier.Tous les joueurs prennent des décisions, ils peuvent se tromper ou accepter la décision. Mais le peuple ne peut pas intervenir. Par exemple, le président de la France ne peut pas vous dire: ‘Ne va pas ici, tu dois rester’. À mon avis, je pense qu’il a ressenti plus de pression personnelle que professionnelle pour prendre une décision. »
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