Le prix du litre de carburant a augmenté ce lundi 1er mai sur le marché de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Le litre d’essence qui se vendait la semaine dernière à 5 000 francs congolais(2.3USD) se négocie actuellement entre 6.000 et 6500 (2.9USD) francs chez les revendeurs appelés communément kadhafi.
Cette hausse du prix de carburant a entrainé celle des transports en commun.
D’après le président de l’Association des importateurs des produits pétroliers du Kasaï-Oriental (APIKOR), Kalu Tshitenda le mauvais état des routes nationales et le manque des locomotives ainsi que des wagons à la Société nationale des chemins de fer du Congo(SNCC),ne permettant pas un approvisionnement adéquat de la ville, ont provoqué cette surenchère.
« Le problème est au niveau de Lubumbashi, puisque jusque-là, il n’y a pas de locomotives, il n’y a même pas de wagons. Sur la voie terrestre route est totalement bloquée. Ce n’est pas applicable jusqu’à présent. Par la voie fluviale, il n’y a plus moyen. Alors, on a fait recourt du côté Kinshasa, mais toujours par la voie terrestre, les véhicules roulent difficilement, trop de retard. Il y a de bateaux qui sont arrivés à Ilebo, mais il n’y a pas de locomotive, il n’y a pas de trains marchandises pour bien dire et ça pose beaucoup de problèmes. Sur la voie terrestre, quitter Kinshasa jusqu’à Tshikapa, c’est praticable. Quitter Kinshasa vers Kananga, c’est là où il y a le problème, la route n’est pas totalement bonne », a-t-il expliqué.
Kalu Tshitenda rassure toutefois la population que la situation va s’améliorer dans quelques semaines avec la saison sèche, car les routes seront un peu plus praticables.
« C’est une situation passagère, puisqu’à la fin de ce mois, je sais que les camions vont commencer à rouler, de Lubumbashi vers Mbuji-Mayi. Je crois qu’il n’y aura pas encore la crise. C’est question de prendre la patience. Il y aura toujours le carburant, à la fin du mois de juin, il y aura l’abondance je crois », a ajouté le président de l’APIKOR.
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