novembre 22, 2024
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Politics

RDC : le taux d’inflation estimé à 2,31 % au troisième semaine du mois de février (BCC)


Invité au cours de la 126e réunion du Conseil des ministres, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Marie-France Malangu Kabedi Mbuyi, a passé en revue la conjoncture économique du pays dans un contexte international marqué par les risques liés à des tensions géopolitiques et géostratégiques ainsi qu’aux effets liés au dérèglement climatique.

« Elle a indiqué que les cours des principaux produits miniers exportés par la République Démocratique du Congo ont bien évolué. Le prix de la tonne de cobalt s’est maintenu à 32.750 USD, son niveau depuis fin novembre 2023, alors que le prix du cuivre a connu un accroissement de 1,47%, se situant à 8.341 USD. Le cours de l’or a reculé de 0,81%, d’une semaine à l’autre, se fixant à 2.016 USD l’once », peut-on lire dans le compte rendu du Conseil des ministres.

La gouverneure de la Banque centrale du Congo, a indiqué ensuite qu’au niveau interne, la croissance est estimée à hauteur de 4,8% en 2024. Cette croissance est en recul de 3,8 points par rapport aux estimations de l’année passée. Cela est la résultante du secteur primaire dans sa branche industrie extractive.

En ce qui concerne l’inflation, la gouverneure de la BCC indique qu’elle évolue à un rythme moins accéléré, soit 2,31% à la troisième semaine de février 2024, alors qu’en 2023, à la même période, elle se situait à 3,58%. Du côté des marchés des changes, le franc congolais s’est déprécié de 0,62% à l’indicatif.

L’autorité monétaire a plaidé pour l’extension des mesures de stabilisation mises en place par le gouvernement et par son institution à cause des facteurs de risques internes tels que les conséquences de l’inflation importée sur l’économie nationale et la persistance de la guerre dans la partie est du pays.

Marie-France Malangu Kabedi Mbuyi a terminé son propos en encourageant le maintien de la préservation de la coordination des actions des politiques budgétaire et monétaire ; la poursuite de la surveillance rigoureuse des facteurs de liquidité par la BCC ainsi que la coordination des politiques sectorielles afin de réduire la dépendance du pays vis-à-vis des importations, et de détendre les pressions sur le marché des changes.

David Mukendi



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