Plusieurs centres d’inscription identifiés par la CENI ne sont pas encore fonctionnels, cinq jours après le lancement des opérations d’enrôlement des électeurs.
Le Cadre de concertation de la société civile pour l’observation des élections (CDCE) a fait ce constat, jeudi 29 décembre, à Kinshasa.
Dans son rapport partiel, cette structure a recommandé à la Commission électorale nationale indépendante de mettre en place un pool des techniciens d’appoint et d’informaticiens compétents, pour la réparation et la mise à jour des kits électoraux qui retardent les opérations d’enrôlement.
Le porte-parole du CDCE et président du ministère des Laïcs protestants, Jeef Pambi, relève les points faibles contenus dans ce rapport :
« Lancement des opérations sans plan de déploiement logistique, confusion autour des listes des centres d’inscriptions et cartographies des centres d’inscriptions publiés par la CENI. Retard dans le déploiement des matériels et kits électoraux. Il y a des centres qui, jusqu’à ce jour, ne sont pas toujours ouverts. La qualité des cartes d’électeurs émises pose des problèmes ».
Vous pouvez écouter les propositions contenues dans ce rapport dans cet extrait :
L’intervention du CDCE a concerné 64 centres d’inscriptions, dont 44 à Kinshasa, dix à Mbanza-Ngungu (Kongo-Central) et dix autres à Kikwit (Kwilu).
Le Cadre de concertation de la société civile pour l’observation des élections est une plate-forme composée de douze organisations de la société civile, parmi lesquelles le CALCC, le CLC, le MILAPRO, LUCHA, RENOSEC, RENODHOC et RODHECIC.