La Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo a procédé à la remise de sa base de Kamanyola aux autorités congolaises, ce mercredi 28 février. Cette opération s’inscrit dans le cadre du retrait progressif des casques bleus dans l’Est du pays.
Ce désengagement de la Monusco n’est que la première phase, du retrait des casques bleus puis il s’en suivra les deux autres phases en Ituri et au Nord-Kivu, bien que la situation sécuritaire de l’Est du pays ne soit pas au beau fixe, à cause de l’intensification des affrontements entre les FARDC et le M23.
D’après le gouverneur par intérim du Sud-Kivu, Marc Malago Kashekere, l’ONU a permis de mettre hors d’état de nuire les forces négatives dans cette région. Il a également salué la bonne collaboration entre le gouvernement et l’ONU, en rendant également hommage aux casques bleus.
« La relève d’une force militaire par la police est un indicateur du retour de la paix», a déclaré le général Jean-Bosco Galenga, représentant du Commissaire général de la police nationale congolaise de cette province.
La cérémonie de remise de la base s’est déroulée en présence des représentants congolais, de la délégation des Nations Unies, conduite par Bintou Keita et au vue de la population du Sud-Kivu.
En janvier, le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, avait déclaré que le retrait de la Monusco devrait se faire complètement à la fin de cette année.
Installée depuis une vingtaine d’années, d’abord sous le nom de la MONUC puis de la MONUSCO, cette mission des Nations Unies avait pour but principal de rétablir la paix dans l’Est du pays.