Le représentant spécial adjoint du Secrétaire Général de l’ONU en RDC et coordonnateur des opérations humanitaires, Bruno Lemarquis a dans une déclaration faite ce lundi 29 janvier, exprimé sa vive préoccupation face à la nouvelle escalade de violence dans la province du Nord-Kivu.
D’après le diplomate onusien, la situation humanitaire reste préoccupante dans cette partie du pays, où de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire y sont commises. Il estime que ces violences sont susceptibles de constituer des crimes de guerre perpétrés par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda.
Le coordinateur des affaires humanitaires a laissé entendre que la communauté humanitaire est profondément troublée par ces graves atteintes au droit international humanitaire commises ces derniers temps, notamment des combats ayant coûté la vie à de nombreux civils, dont des femmes et des enfants.
Il a également révélé qu’un bombardement a été signalé le 25 janvier un quartier résidentiel à Mweso, avait causé la mort de 19 personnes et plus de 20 personnes blessées. Ces bombes ont été lancées par les belligérants du M23 en représailles aux offensives de l’armée congolaise.
Face à cette situation, l’ONU rappelle aux parties au conflit leur devoir de protection des populations civiles. « Celles-ci ne sauraient être la cible des combats et ont le droit de recevoir les secours appropriés », a indiqué Bruno Lemarquis.
En définitive, les Nations-Unies ont déploré le fait que cette récente escalade de violence rappelle tragiquement les souffrances endurées depuis des années par les populations civiles affectées par le conflit dans le Nord-Kivu, où plus de 2,5 millions de personnes ont été déplacées et ont un accès limité aux services de base.
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