Les affrontements qui opposent les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) à l’armée rwandaise avec ses supplétifs du M23 dans la province du Nord-Kivu, affecte dangereusement sur la vie des enfants dans le territoire de Masisi, note l’UNICEF dans un communiqué rendu public depuis mardi 13 février 2024.
Dans ce communiqué, l’agence onusienne déplore la violation flagrante du droit international humanitaire. Il dénonce la mort de plusieurs enfants suite aux bombardements ciblés dans les zones de refuges notamment des camps.
Pour cette organisation, il est « impensable » que des familles qui ont fui la violence aient été tuées et blessées dans un endroit qui était censé offrir la sécurité. Elle demande à toutes les parties au conflit de protéger efficacement la vie des civils en particulier les enfants.
« Les combats se sont intensifiés ces derniers mois dans l’Est de la RDC, provoquant des mouvements massifs de population et une augmentation des besoins humanitaires. Il a eu récemment un afflux de personnes à Sake en raison des violences à Masisi », rapporte l’UNICEF avant de signaler l’augmentation du nombre des déplacés contrairement à l’année précédente.
« Le nombre de nouvelles personnes déplacées dans le Nord-Kivu en janvier 2024 était plus élevé qu’en janvier 2024 était plus élevé qu’en janvier 2023, qui était le pic précédent. Il y a maintenant 1,1 million de personnes déplacées dans le Nord-Kivu, contre 591 000 en août 2023 », note l’agence onusienne pour l’enfance.
Depuis quelques jours, les terroristes du M23 ont fait de la population civile leur première cible sauvage. Des bombes venues de leurs positions ont été larguées dans les entités majoritairement occupées par les civils créant ainsi des dégâts tant humains que matériels.
Azarias Mokonzi
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